Saint-Pascal a commandé une étude des besoins commerciaux de la ville, un outil que le maire qualifie d’essentiel pour attirer des promoteurs.
Mentionnons d’abord que le comité de relance mis sur pied à la suite de l’annonce de la fermeture du IGA a fait le tour des principaux joueurs dans l’alimentation pour voir s’il y avait de l’intérêt à s’établir dans la bâtisse laissée vacante. Sobeys ayant retiré les équipements de réfrigération du local à Saint-Pascal, il devient plus difficile pour une bannière d’y ouvrir ses portes en raison des investissements majeurs de ce type d’équipement et il semblerait que la rentabilité d’un deuxième supermarché tel qu’on le connaissait serait très difficile, a-t-on résumé.
Comme on estime que le rôle de la ville est de faciliter les contacts avec les promoteurs, il a été décidé de payer environ 20 000 $ à une firme externe, dans ce cas-ci DEMARCOM, pour faire un bilan commercial.
« Ce ne sera pas seulement pour les marchés d’alimentation, mais pour tout ce qui s’appelle produits et services pour les consommateurs. Quand on essaie de convaincre des promoteurs de s’installer, ils sont obligés de faire des études de marché. On aura cette première partie avec un bilan commercial qui comprendra plein d’informations et de statistiques », a dit le maire de Saint-Pascal Rénald Bernier.
L’étude pourrait permettre de cibler des promoteurs éventuels pouvant combler le local laissé vacant par IGA ou toutes autres initiatives commerciales à s’implanter ailleurs dans la ville.
« Ça va nous donner une vue de recul de tout ce qui pourrait s’installer. Il y a quand même beaucoup de commerces qui ne sont pas présents dans le grand Saint-Pascal », de conclure M. Bernier.
