Le Semoir, une initiative d’écoéducation panquébécoise dont le but est de former les écocitoyens de demain, lance le 2e appel de candidatures de son programme pédagogique local ; Le Verger de l’Évolution. Les écoles des régions de Montmagny, L’Islet et Kamouraska sont invitées à soumettre la participation de leur classe de 4e année d’ici le 27 juin prochain.
Si Le Semoir est en mesure de lancer ce 2e appel vers les écoles en vue de la prochaine rentrée scolaire, c’est notamment grâce à la participation de l’entreprise lisletoise LG Cloutier, spécialiste de l’usinage industriel. « C’est une fierté de soutneir ce projet avec lequel nous partageons les mêmes valeurs. Le défi climatique passe par l’éducation et ça prend des initiatives hors-du-commun pour préparer nos jeunes », explique Valérie Rancourt-Grenier, directrice des ressources humaines et du marketing chez LG Cloutier. L’entreprise familiale fondée en 1979 s’engage à verser 5000 $ par année pendant trois ans afin de permettre la participation de deux classes jusqu’en juin 2024.
D’autres partenaires ont également joint les rangs dans les dernières semaines, comme Bo.Mont Expert. « L’avenir de nos enfants, c’est d’une grande importance », explique Jean-François Boucher, propriétaire de l’entreprise de déménagement, d’entreposage et de transport spécialisé. Les organisations Le Labo – Solutions brassicoles, Atelier Guy Architecte, Arpentage Côte-du-Sud et la Municipalité de L’Islet complètent le portait des partenaires qui financeront la participation de six nouvelles classes l’automne prochain. « C’est vraiment incroyable comment les acteurs du milieu embarquent dans l’aventure. Ça nous permet de progresser. Et on sait qu’il faut augmenter la cadence face à la crise du climat », explique Simon Côté, coordonnateur d’Arbre-Évolution, qui chapeaute Le Semoir.
Inscription des classes
Le Semoir : Verger de l’Évolution est un programme local à la Côte-du-Sud qui en est à sa première année d’existence « Ce qu’on cherche à offrir, c’est une expérience immersive qui transformera les élèves. Nous voulons que nos jeunes soient mieux préparés face aux enjeux environnementaux qui se dressent à l’horizon. », précise Marie-Claude Bernier, éducatrice en chef de ce programme de trois ans offrant 15 ateliers d’éducation relative à l’environnement ancrés dans les notions de science, technologie, arts et multimédia du cursus scolaire québécois.
« C’est important que les écoles comprennent qu’on a travaillé très fort pour que ce soit un clé en main pour les enseignants », explique Mme Bernier. En effet, pour chaque atelier de la programmation, un cahier de l’élève, une situation d’apprentissage-évaluation (SAÉ) et deux grilles d’évaluation des compétences ont été créés. « L’objectif est que le temps passé avec nos formateurs soit évalué et comptabilisé par les professeurs. Il ne s’agit donc pas d’un calendrier d’activités parascolaires, mais bien d’un programme scolaire permettant d’évaluer les élèves selon différentes matières », ajoute Mme Bernier, qui rappelle que le cœur de la programmation repose sur l’attribution d’un lopin de terre de 25 mètres carrés à chaque classe participante au Verger de l’Évolution à Sainte-Louise.
Source : Arbre-Évolution