Accident d’avion mortel à Saint-Jean-Port-Joli : le bureau de la sécurité des transports conclut son rapport

Photo : Courtoisie.

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada a conclu son enquête sur l’écrasement d’avion du 16 juin 2019 à Saint-Jean-Port-Joli qui a mené à la mort du pilote Vincent Robichaud de Sainte-Catherine-de-Hatley.

Le pilote s’était rendu à Saint-Jean-Port-Joli pour une journée « Ciel ouvert » organisée par l’association de pilotes Aéro Port-Joli. Toute la journée, le pilote a effectué sept vols d’acrobaties aériennes d’environ 20 minutes chacun avec un passager à bord.

Vers 18 h 35, il a fait le plein puis a décollé avec son passager, qui a survécu. « Deux vidéos amateurs fournies au BST ont permis de constater qu’après le décollage, l’aéronef avait amorcé une montée abrupte avant d’effectuer un virage à forte inclinaison sur la gauche, de perdre de l’altitude et de finalement s’écraser en position piquée et inclinée sur la gauche dans un fossé adjacent à un chemin secondaire », peut-on lire.

Les enquêteurs ont déterminé que les conditions météorologiques étaient propices au vol. Le pilote avait les qualifications nécessaires.

Le moteur fonctionnait normalement, peut-on lire aussi. Les vidéos ont aussi permis d’observer que le virage vers la gauche était en dérapage pendant environ 3 secondes (virage non coordonné). « Ce genre de dérapage indique en général une mauvaise coordination des commandes de vol », peut-on lire.

« L’enquête n’a pas permis de déterminer quelles étaient les intentions exactes du pilote après le décollage ni si la manœuvre était intentionnelle ou non. Cependant, sa destination était sur une trajectoire sud-ouest, soit la direction du décollage, et il savait qu’il était suivi de près par un autre aéronef. De plus, rien ne démontre sur les vidéos qu’il ait tenté une manœuvre dans le but d’éviter un autre aéronef ou des oiseaux », conclut-on.