Une vingtaine de lits sont disponibles en CHSLD au Kamouraska alors que les résidences privées pour personnes âgées et les ressources intermédiaires sont occupées au maximum de leur capacité. La cause? Les délais dans l’évaluation des personnes.
C’est le message lancé par la porte-parole des professionnels de la santé au sein du comité Mes soins restent ici, la docteur Marie-Ève Fromentin. Il y a, dit-elle, 14 lits disponibles à Saint-Alexandre et sept à Saint-Pacôme en CHSLD.
Des patients qui sont présentement en résidences privées ou intermédiaires pourraient y aller, ce qui rendrait des places disponibles pour les aînés en attente d’une place dans l’une de ces ressources, dit-elle. Or, selon le docteur Fromentin, les délais dans l’évaluation des patients sont longs.
D’ailleurs, ajoute-t-elle, certains patients à la suite d’une dégradation de leur état de santé, notamment quand le patient fait des chutes à répétition, ou de l’apparition de troubles de comportement, des patients n’ont plus le profil pour être dans une résidence privée, mais ne peuvent accéder au CHSLD. « Chaque patient devrait être au bon endroit », clame Marie-Ève Fromentin.
Selon madame Lise Chabot du CISSS Bas-Saint-Laurent, le processus d’évaluation multidisciplinaire est le même à la grandeur du Québec. Il permet, dit-elle, de diriger les personnes vers les ressources appropriées à leur condition. Le CHSLD est vraiment en fin de parcours, dit-elle.