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Les artistes-peintres kamouraskois en amour avec leur symposium

Depuis 25 ans, le Symposium du Kamouraska accueille des artistes-peintres de partout au Québec et nombreux sont ceux de la région à y participer. Forts attachés à l’événement, plusieurs en parlent comme de « leur » symposium.

Soixante-dix-huit artistes-peintres participaient cette année au 25e Symposium du Kamouraska. Un nombre plus élevé qu’à l’habitude en raison de l’ajout de chapiteaux extérieurs sur les sites de Saint-Germain et de Saint-Denis-De La Bouteillerie. De ce nombre, le tiers des artistes-peintres provenaient du Kamouraska ou de ses régions limitrophes comme L’Islet, Rivière-du-Loup ou le Témiscouata. Un signe d’attachement à l’événement selon la présidente du comité organisateur, Mireille Bérubé. « C’est normal qu’ils cherchent à y participer, c’est leur symposium quand même », mentionnait-elle.

Un discours qui rejoint celui de Murielle Lévesque, artiste-peintre de Saint-Bruno. Au cours des 20 dernières années, elle a participé à toutes les éditions du Symposium du Kamouraska. « J’ai à cœur d’être des événements qui mettent en valeur les artistes-peintres de chez nous », d’indiquer celle qui est également impliquée dans le groupe Reg’ Art de Kamouraska.

Pour elle, le Symposium du Kamouraska est une occasion pour se retrouver en compagnie d’autres artistes-peintres de partout au Québec avec qui il est possible d’échanger sur leur passion commune. « Je ne fais pas beaucoup d’événements du genre, donc je trouve agréable de pouvoir me retrouver de temps à autre avec des gens qui parlent le même langage que moi », de confier Murielle Lévesque.

Adopter le Kamouraska

De son côté, Nicole Tardif participe au Symposium du Kamouraska depuis 18 ans. Originaire de Pohénégamook (Sully), elle a passé la majeure partie de sa vie du côté de Québec. Depuis un an, elle habite La Pocatière à temps plein et elle n’a aucunement l’intention de retourner vivre dans la Vieille Capitale. « Je me suis laissé séduire par la région au fil de mes participations au Symposium », de raconter celle qui a été saisonnière au Camping de Rivière-Ouelle durant de nombreuses années avant d’emménager définitivement par ici. Le Kamouraska, par ses paysages, ses couleurs et sa lumière, ne cesse de l’inspirer dans son art. « J’ai toujours eu un faible pour la campagne », ajoute-t-elle.

Quant au Symposium lui-même, elle avoue ne pas pouvoir passer à côté. « À une certaine époque, je pouvais participer à près de 18 événements par année, partout au Québec. Des symposiums, j’en ai donc vu plusieurs, mais celui du Kamouraska est unique et c’est assurément un des plus beaux dans toute la province », a-t-elle déclaré.

Le Symposium du Kamouraska attire annuellement entre 1500 et 2000 visiteurs. Cette année, l’événement se déroulait du 18 au 22 juillet.