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SAINT-ALEXANDRE – Quarante-sept choristes français et suisses séjournent au Camp musical de Saint-Alexandre pour vivre leur passion pour le chant choral. Quatorze choristes québécois se joignent à eux.
Chantal Vaillancourt et Marc-André Caron organisent ces séjours musicaux et touristiques destinés aux touristes européens pour une 3e année. En trois ans, quatre séjours ont eu lieu puisqu’il y en a eu deux l’an dernier.
Arrivés à Québec pour vivre le Carnaval pendant deux jours, ils sont maintenant installés au Camp musical jusqu’au 22.
« L’important, c’est de leur donner beaucoup de plaisir », selon Marc-André Caron. En plus de préparer leur spectacle, les choristes européens participent à des activités culturelles dans la région.
Ils ont, entre autres, eu l’occasion de visiter Pohénégamook. Le vendredi 19 février, ils sont reçus par la municipalité de Mont-Carmel et donneront une prestation musicale d’environ 30 minutes.
Spectacle
Le public est invité à assister au spectacle final du dimanche 21 février. Ce dernier sera présenté dans la Salle du Haut-Pays au Camp musical de Saint-Alexandre à 16 h.
Le directeur du camp musical, Mathieu Rivest, souligne la belle énergie qui anime ces choristes, dont quelques-uns n’en sont pas à leur première participation.
Le répertoire qu’ils pratiquent comporte seize chansons francophones, dont quatre ont l’hiver comme thématique, dit-il.
J’adore
Sylvie Cardoux, qui avait participé au séjour il y a deux ans, dit adorer son expérience. Elle aime la bonne humeur et la bonne entente qui règne au sein des participants.
Joëlle Rizzon participe pour la 1re fois. Elle aime l’ambiance et dit avoir rencontré au Québec des gens passionnés qui adorent chanter et qui adorent leur pays. C’est sa 2e visite au Canada et au Québec. La 1re avait eu lieu il y a 30 ans, au printemps.
SAINT-PASCAL – Sous le thème La nouvelle ère de Pascot, 22 équipes se disputeront les honneurs dans les catégories Bantam B, Midget B, Midget A et Midget BB, du 22 au 24 janvier, au Centre sportif de Saint-Pascal et au Centre Bombardier de La Pocatière, pour quelques parties.
La présidence de ce 38e Tournoi Pascot a été confiée à Mme Maryse Bernier. Pourquoi une ère nouvelle? Parce que l’événement abandonne les macarons au profit de laissez-passer journaliers, dit-elle. Aussi, parce qu’il n’y aura plus de hockey junior et parce que s’ajoute la catégorie Bantam B.
Les amateurs de hockey sont conviés dès le vendredi matin pour le début des confrontations. Le match d’ouverture aura lieu à 21 h 30. Les Voisins du Kamouraska affronteront les Gladiateurs de Québec dans le Midget BB. Notons que les quatre équipes de cette catégorie convoiteront le trophée Pascot.
Autres catégories
Le Midget A accueillera sept équipes de l’extérieur qui tenteront de remporter le trophée Prudent-Martineau. Six équipes Midget B, parmi lesquelles on retrouve Les Royaux du Kamouraska, rivaliseront, elles, pour le trophée Benoit Duval. Enfin, dans le Bantam B, cinq équipes seront en compétition. Parmi elles : le McDo du Kamouraska.
Kamouraska Chrysler remettra son trophée à l’équipe qui aura manifesté le meilleur esprit sportif. En collaboration avec ses partenaires, le tournoi offre une oriflamme aux équipes finalistes et championnes de chacune des catégories, de même qu’un présent à l’étoile du match des deux équipes.
Retombées
On retrouve donc trois équipes locales au programme de ce 38e tournoi Pascot. « On espère qu’elles se rendront le plus loin possible, voire en finale », a déclaré M. Éric Lemelin, membre du comité, mardi dernier, en conférence de presse.
M. Bruno-Pierre Caron, du comité technique, a souligné que la présence de plusieurs équipes de différentes régions du Québec apporte des retombées pour la région. Le représentant de la ville de Saint-Pascal, M. Rémi Pelletier, a pour sa part noté les retombées importantes de la tenue du tournoi Pascot pour le hockey mineur. Cette année, le magasin IGA de Saint-Pascal agit à titre de commanditaire majeur.
RIVIÈRE-DU-LOUP – Tourné au Bas-Saint-Laurent, le film Le garagiste de la Pistoloise Renée Beaulieu fait partie des deux longs métrages québécois sélectionnés au Festival international de Jaipur en Inde, qui se tenait du 2 au 6 janvier.
Présenté en avant-première il y a quelques semaines, à Rivière-du-Loup, « le film a été très bien reçu du public », se réjouissait alors la scénariste, réalisatrice et productrice, Renée Beaulieu. L’accueil est tout aussi grand sur la scène nationale et internationale.
Trois des acteurs principaux, Normand D’Amour, Louise Portal et Nathalie Cavezzali, étaient présents lors de la présentation à Rivière-du-Loup. Les producteurs Ian Quenneville et Ian Oliveri et le directeur de la photographie, Philippe St-Gelais, faisaient aussi partie de l’équipe.
Synopsis
Adrien (Normand D’Amour), qui est garagiste, espère une greffe rénale depuis 5 ans. En attendant, sa vie est en suspens. Il tente tant bien que mal de préserver son garage, son couple, malgré les longues heures passées plusieurs fois par semaine en dialyse et son énergie qui s’étiole au gré de la maladie. Mais l’embauche au garage d’un jeune homme d’un village éloigné déclenche dans la vie d’Adrien une suite de bouleversements qui vont le révéler de façon inattendue et troublante.
Son inspiration
Pharmacienne de formation, Renée Beaulieu raconte que l’idée du scénario lui vient d’un client venu faire ses adieux à la pharmacie où elle travaillait. À la suite d’un rejet de greffe, il avait décidé de cesser ses traitements de dialyse. « C’est cette charge émotive que j’ai voulu rendre dans le film », dit-elle. Son personnage connaît sensiblement le même destin. « Choisir de vivre sans la machine, c’est arrêter de vivre », dit-elle. Mme Beaulieu raconte avoir voulu dans son film aborder tout le rapport individuel par rapport à la mort, au-delà du rapport social.
Budget
Le garagiste, ajoute la cinéaste, a été réalisé avec un budget dérisoire. Elle est donc particulièrement heureuse de pouvoir compter sur une distribution de cette ampleur. Aux noms mentionnés plus haut, on peut ajouter ceux de Michel Dumont et de Pierre-Yves Cardinal. Outre Trois-Pistoles et Rimouski, on fait aussi référence à une ferme à Saint-Pacôme, même si dans la réalité le tournage a eu lieu à Saint-Épiphane.
Le garagiste a voyagé au Canada et dans plusieurs festivals internationaux.
SAINT-PASCAL – Implanté il y a un an, le projet pilote Enseigner le Kamouraska a connu un tel succès qu’il est maintenant offert à une centaine d’élèves de six écoles primaires du Kamouraska.
Le projet a été initié par la MRC de Kamouraska avec la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup et développé avec Solutions Novika, Biopterre, Ruralys, le Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ), OBAKIR et Promotion Kamouraska. Il consiste à faire découvrir le Kamouraska aux élèves de 3e cycle à travers des ateliers en classe animés par les intervenants du milieu et par des sorties chez les organismes partenaires.
En 2014-2015, Enseigner le Kamouraska a été mené auprès des écoles de Saint-Alexandre, Rivière-Ouelle, La Pocatière. S’ajoutent celles de Mont-Carmel, Saint-Philippe-de-Néri et Saint-Pacôme.
Sentiment d’appartenance
Le préfet de la MRC de Kamouraska, Yvon Soucy, voit dans cette réalisation une façon de développer très tôt chez les jeunes le sentiment d’appartenance et la fierté vis-à-vis leur région.
Ils ont ainsi la possibilité d’acquérir une image positive de leur milieu avant d’entreprendre au secondaire les démarches d’orientation professionnelle et de choix de carrière, ajoute Charles de Blois Martin, conseiller aux affaires socioéconomiques de la MRC et responsable du projet.
Pérennité
Le directeur général de la Commision scolaire, M. Yvan Tardif, parle de son côté d’une façon d’ouvrir la tête, l’esprit et le cœur des jeunes à ce que le Kamouraska peut représenter dans leur vie. Il souhaite qu’on puisse assurer la pérennité du projet et qu’il s’étende à toutes les écoles du Kamouraska.
La conseillère pédagogique, Mme Janik Drapeau insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une activité parascolaire, mais plutôt d’une démarche intégrée au programme d’études, ce qui fait qu’elle est unique au Québec.
Enseigner le Kamouraska représente un budget de 22 141 $, financée par le Fonds de développement des territoires (FDT) de la MRC pour une somme de 11 879 $. S’ajoute une contribution des partenaires en bien et services pour une valeur de 6 792 $ et de 3 469 $ de l’Entente de développement culturel de la MRC de Kamouraska et du ministère de la Culture et des Communications.
RIVIÈRE-DU-LOUP – Déjà avant les Fêtes, le Festival de cinéma Vues dans la tête de… avait confirmé la présence à Rivière-du-Loup de Mme Micheline Lanctôt à titre de porte-parole pour l’événement 2016. D’autres grands noms, dont ceux de Philippe Falardeau et de Robin Aubert ont été annoncés lundi.
Réalisatrice, comédienne, productrice, scénariste, enseignante et auteure québécoise, Micheline Lanctôt vous fera découvrir son univers cinématographique, du 4 au 7 février prochain, au Cinéma Princesse. Comme le veut le concept du festival, c’est elle qui a déterminé le contenu cinématographique et les invités. Aussi, durant toute la fin de semaine, le public pourra assister à des projections suivies de rencontres avec les réalisateurs, comédien et monteuse en plus de participer à des formations.
Programmation
Le vendredi 5 février en soirée, le film de Philippe Falrdeau, Guibord s’en va-t-en-guerre, une comédie mettant en vedette Patrick Huard, Micheline Lanctôt et Suzanne Clément lancera le festival. La projection sera suivie d’une discussion en compagnie de M. Falardeau à qui l’on doit aussi la réalisation de Monsieur Lazar, nommé aux Oscars en 2011 dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère. Une soirée de courts-métrages suivra à la Maison de la culture. On pourra entre autres découvrir la sélection de 20 courts-métrages retenue à la suite du concours où plus de 100 films ont été soumis.
La journée du samedi débutera dès 10 h par un programme local composé notamment de productions réalisées dans le cadre du concours Villes et villages en images. Le public est invité en après-midi à rencontrer Samer Najari et Dominique Chila, les réalisateurs d’Arwad, mettant en vedette Julie McClemens, Fanny Mallette et Ramzi Choukair. Suivra la table ronde sur la place de l’acteur dans le processus de réalisation, à la Maison de la culture.
L’Univers de Micheline Lanctôt
En soirée, l’univers de Micheline Lanctôt s’offre à vous avec la projection au cinéma Princesse de son plus récent film, Autrui. Elle sera accompagnée du principal comédien, Robin Aubert. Réalisateur et comédien, on a pu le voir dans les Invincibles, 4 et demi, Radio Enfer, Le Nèg, Autrui, Les Maîtres du suspense et Miraculum.
Enfin, le dimanche 7 février, le 24e Conte pour tous, La gang des hors-la-loi, sera présenté gratuitement, à 10 h, au Cinéma Princesse. Le festival se clôturera en après-midi avec la présentation de Transatlantique, un essai documentaire de Félix Dufour-Laperrière sur l’immensité des océans et le défi quotidien des marins en mer, et L’Ange-gardien, de Jean-Sébastien Lord, révélant la puissance du jeu dramatique de Guy Nadon et Patrick Hivon, tous deux nominés aux Jutra pour leur interprétation dans ce film. Les deux réalisateurs seront sur place pour échanger avec le public.
Formations
Pour une deuxième année, les ateliers de caméra, son et montage seront offerts par l’ÉMCV. Pour vous inscrire et en savoir davantage sur les formations, consultez le www.vuesrdl.com, sous l’onglet Formations. Un laissez-passer est disponible, entre autres, à la billetterie du Cinéma Princesse et au www.vuesrdl.com, sous l’onglet Billetterie. Il donne droit d’accès à la majorité des activités de la fin de semaine.
L’auteure-compositrice-interprète, Sophie Pelletier, est présentement à Valloire en France pour participer à une série de spectacles dans la foulée du jumelage qui existe entre le concours de sculptures sur glace de cette ville et la Fête d’hiver de Saint-Jean-Port-Joli. Ce sera une façon pour elle de présenter ses chansons au public français.
Sophie prépare son 2e album qu’elle aimerait bien lancer cette année. Le travail d’écriture et de composition est en cours. L’artiste native de Rivière-Ouelle travaille en compagnie de Gaële et de Marie-Pierre Arthur. D’ailleurs, dit-elle, sept chansons sont prêtes : textes et musiques. «Est-ce que je vais les garder, je ne sais pas encore», confiait-elle au journal vendredi dernier.
Sophie Pelletier offrira une première chanson inédite le 24 février prochain lors d’un spectacle au Lion d’Or de Montréal.
Dans notre région, la mort de l’impresario et gérant de Céline Dion, René Angélil, a touché de façon particulière l’ex-académicienne Sophie Pelletier, qui l’a côtoyée en 2012 alors qu’il était directeur de l’émission Star Académie, de même que le couple Paolo Noël et Diane Bolduc-Noël, qui le connaissait de longue date.
«J’ai connu René Angélil à l’époque où il chantait dans Les Baronnets», confie Paolo Noël au Placoteux depuis la Floride où se font sentir les effets d’une tornade. Diane ajoute, de son côté, avoir connu René Angélil au milieu des années 1960 alors qu’elle sortait avec Tony Roman. Après être devenus un couple, Paolo et Diane sont restés amis avec René et le sont devenus par la suite avec Céline.
En 2012, Paolo et René ont partagé l’écran dans le film Omertà de Luc Dionne. René Angélil tenait le rôle du parrain de la mafia italienne montréalaise Dominic Fagazi dont la sécurité était assurée par Tony Potenza interprété par Paolo Noël. René avait besoin d’eau pour hydrater sa gorge, surtout quand la chaleur envahissait les plateaux de tournage. C’était souvent Diane qui s’occupait de lui en procurer.
Un gars drôle
Paolo Noël parle de son vieil ami comme d’un gars drôle, qui prenait la vie du bon côté et qui aimait surtout jouer des tours. «Il a toujours été pareil, toujours stable dans sa façon d’être», ajoute Diane Bolduc-Noël. Il était naturel. Il ne mentait pas. «René n’était pas un homme qui parlait pour rien. Seulement quand il avait quelque chose à dire», précise-t-elle.
Au plan professionnel, René Angélil, qui avait fait ses débuts avec Guy Cloutier, a créé bon nombre d’artistes, dont Johnny Farago et Ginette Reno, se souvient Paolo Noël. «L’arrivée de Céline Dion a été pour lui un extraordinaire cadeau du ciel alors qu’il était dans une période difficile», selon M. Noël. Dès qu’il a commencé à s’occuper de Céline, poursuit Diane, «il [René Angélil] a compris qu’il avait un trésor entre les mains.» Visionnaire, il a mené la jeune fille de Charlemagne au sommet de la gloire. «Elle avait le talent et voulait apprendre.»
Diane et Paolo parlent aussi de l’amitié entre Céline Dion et leur fille Vanessa. Le couple de Saint-Denis se rappelle notamment d’un lancement de disque où Céline a salué leur fille de la scène avant de venir la prendre dans ses bras et l’embrasser.
Sophie Pelletier
Sophie Pelletier a connu René Angélil lors de sa participation à Star Académie en 2012. Il en était le directeur. Elle a eu l’occasion de le rencontrer lors des rencontres de discussion après les spectacles, mais le souvenir le plus fort qu’elle garde de René est le repas qu’elle avait pris en sa compagnie au restaurant de son club de golf Le Mirage. Il y avait accueilli les deux finalistes : Sophie Pelletier et Jean-Marc Couture. «Ce fut vraiment un moment privilégié», dit-elle.
Une autre anecdote revient à la mémoire de Sophie. Craignant de se retrouver en danger, elle répète la chanson Tue moi, de Dan Bigras, sur la scène du studio Mel’s en prévision de l’émission qui aura lieu le dimanche soir. Deux artistes entrent et s’assoient dans la salle pour attendre leur tour de répétition. Il s’agit de Gilles Vigneault et de Ginette Reno. Puis René Angélil se joint à eux. «La pression était grande, mais je pense avoir fait une bonne “première impression” auprès de René», lance en riant l’auteure-compositrice-interprète native de Rivière-Ouelle. Son intervention — mais ce n’est pas prouvé — aurait même joué dans le fait qu’elle a évité de se retrouver en danger.
Chaleureux
Même s’il était une figure impressionnante, René Angélil avait un grand cœur, il était très humain et chaleureux, ajoute Sophie Pelletier. «Il nous disait souvent de bons mots, il aimait nous encourager», ajoute-t-elle.
René Angélil n’était pas le genre à sauter au plafond, mais on sentait toute sa prestance et son charisme quand il était dans la pièce. Il avait une voix égale, pas très forte et parlait lentement. «Cela nous obligeait à nous taire pour l’écouter, ce qui donnait lieu à de grands moments de communication et d’écoute», raconte Sophie Pelletier.
Elle retient certainement plusieurs enseignements de René Angélil comme l’importance pour l’artiste de prendre ses responsabilités et de faire preuve de sérieux dans son travail.
LA POCATIÈRE – La Fondation Vagabond poursuit son implication dans la région contre la violence faite aux femmes et aux enfants en appuyant financièrement, pour une 14e année consécutive, le Havre des Femmes de L’Islet.
Madame Roselyne Landry de la Boutique Studio de La Pocatière a remis un chèque de 1 124,50 $ à madame Annie Pelletier, agente de liaison au Havre des Femmes. L’argent sera utilisé selon les besoins des femmes et des enfants, a-t-elle déclaré. Au total, pour le Québec et le Nouveau-Brunswick, la campagne a permis d’amasser 35 000 $.
Les fonds ont été recueillis sur une période d’un mois et demi via la campagne 2015 de vente de billets permettant de gagner une garde-robe chez Studio.
Les Entreprises Vagabond inc. œuvrent dans la vente de vêtements au détail sous les enseignes Hangar -29, Studio et Revue. Madame Landry remercie sa clientèle qui donne année après année à cette cause.
LA POCATIÈRE – Non seulement la ville de La Pocatière a-t-elle conservé ses quatre fleurons dans le cadre du programme horticole Les Fleurons du Québec, mais elle a même amélioré sa cote en obtenant 802 points comparativement à 726.
C’est à l’occasion d’un gala organisé par la Corporation des Fleurons du Québec que le maire de La Pocatière, M. Sylvain Hudon, s’est vu remettre l’attestation officielle des quatre fleurons sur cinq. Près de 200 élus ont pris part à cet événement le 12 novembre dernier au Musée national des beaux-arts du Québec.
Dans un communiqué, la ville dit avoir été félicitée pour le choix de ses végétaux dans ses aménagements paysagers, pour ses parcs et espaces verts ainsi que pour des initiatives communautaires et de développement durable. Une note parfaite a d’ailleurs été attribuée par le juge des Fleurons pour les aménagements floraux réalisés près des bâtiments municipaux, notamment l’hôtel de ville, le Centre Bombardier et le parc Desjardins.
Secteurs commercial et industriel
La ville a aussi réalisé un gain important en ce qui concerne les aménagements réalisés en façade de l’usine Bombardier et aux abords des installations d’Hydro-Québec, fait valoir le communiqué. Ce gain témoigne du progrès effectué dans les secteurs commercial et industriel, selon M. Hudon. En 2015, en réponse à un besoin exprimé par un organisme local, du mobilier urbain (bancs et poubelles) a été installé le long des artères principales au bénéfice des marcheurs.
Sylvain Hudon a salué les efforts déployés par l’équipe d’horticulteurs, les citoyens résidentiels, corporatifs, industriels et institutionnels.
SAINT-JEAN-PORT-JOLI – Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le projet de construction d’un nouvel édifice pour le Centre d’artistes Est-Nord-Est de Saint-Jean-Port-Joli. La municipalité vient de céder le terrain et le bâtiment à l’organisme.
Des changements apportés au programme du ministère de la Culture font en sorte que l’organisme doit être propriétaire des bâtiments et des terrains, explique la directrice, Mme Dominique Boileau.
« On pouvait considérer la valeur du terrain dans notre montage financier, mais là on ne peut plus », ajoute Mme Boileau.
Est-Nord-Est devra donc aller chercher un peu plus d’argent avec sa campagne de financement. « Les deux campagnes menées jusqu’à maintenant ont rapporté 200 000 $ », souligne Mme Boileau.
Aide gouvernementale
En janvier 2014, le ministre de la Culture et des Communications de l’époque, Maka Kotto, est venu annoncer une aide gouvernementale de 2,1 M$ à Saint-Jean-Port-Joli pour la réalisation du projet lancé en décembre 2010. Cette somme représentait 90 % du coût total.
Les nouvelles modalités du programme, ajoute la directrice, permettront à Est-Nord-Est d’accroître la contribution du ministère. Les coûts de construction ont augmenté depuis. Cela nécessitera du même coup une hausse de la contribution du Centre puisqu’il doit défrayer 10 % des coûts. L’objectif demeure de construire en 2017.