Aux ancêtres de mon pays

Vue sur Saint-Denis-De La Bouteillerie. Photo : Nicolas Gagnon.

Si de vos peines et de vos joies il ne reste que silence, vos efforts ont permis la suite du monde en ce doux pays. Ho! Pays de Kamouraska. Je suis un amouraché de tes rives à la chevelure au foin de mer enivrée d’un embrun léger de ce parfum provenant de la marée. De tes voiliers d’outardes au soleil couchant, terre de mes ancêtres, je suis de vous avec fierté, je suis de toi, Kamouraska.

Kamouraska, quand longeant la grève se développe un voile, à la senteur saline du varech de la plage. Ou bien, lorsque le crépuscule succède au jour et qu’apparaît un chapelet de petites lumières, signalant la rive opposée par un fleuve qui à la fois sépare et unit un peuple qui vit heureux d’habiter la terre défrichée de leurs pères. Kamouraska, doux pays qui habite en moi. Dès que l’on te quitte, je rêve à toi.

André Bouchard, Québec (Charlesbourg)