Le Kamouraska devra envoyer trois fois plus de déchets de tables d’ici 2022 à l’usine de biométhanisation. Ainsi, les campagnes de sensibilisation et de stratégies de communication vont augmenter pour inciter les gens à joindre le mouvement.
La première et bonne raison pour Co-éco (Collectivités écologiques du Bas-Saint-Laurent) est que le gouvernement du Québec demande aux municipalités de détourner des vidanges ordinaires toutes les matières putrescibles d’ici 2022. Selon les informations de François Lapointe chez Co-Éco, le gouvernement ne risquerait pas de prolonger une fois de plus le délai.
« Il y a une raison économique. Dans deux ans, si on met trop de matières organiques au dépotoir, c’est le provincial qui va se “fâcher” », indique M. Lapointe.
De 2016 à 2018, l’augmentation de la participation au Kamouraska est de près de 10 %. Il faut maintenant passer à des augmentations de 30 % par année pour les deux prochaines années, idéalement, donc augmenter le rythme, estime M. Lapointe.
« On a un rôle à jouer là-dedans chez Co-éco. On ne lâchera pas le volet sensibilisation, communication, formations. On va trouver des façons d’amener plus un volet communication et promotion, un peu comme la publicité qui est passée à la télévision durant le temps des fêtes. Le genre d’initiatives qu’on a pris depuis un mois, il y en aura d’autres durant l’année », résume-t-il.