En cette période d’isolement, la tendance est à la baisse pour les signalements à la Direction de la protection de la jeunesse dans la région.
Les fermetures d’écoles et de services de garde ne seraient pas étrangères à cette situation, les enfants vulnérables étant pour la plupart à la maison. Aussi, contrairement à une personne adulte violentée, un enfant ne contacte pas nécessairement d’aide via des proches ou le téléphone. Les gens, comme les voisins, sont donc interpellés à demeurer vigilant en cette période de confinement.
Quant aux intervenants, « Tous les suivis en protection de la jeunesse se poursuivent. Le téléphone et la téléconférence sont priorisés. Toutefois, selon le degré de vulnérabilité de l’enfant, les visites à domicile sont maintenues », d’indiquer Ariane Doucet Michaud, du CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Les intervenants doivent garder la distance sociale de deux mètres et pratiquer l’hygiène des mains fréquemment.