Le premier ministre François Legault est revenu à la charge récemment au sujet de sa promesse de connecter à internet haute vitesse les 250 000 foyers qui ne le sont pas.
Les projets financés par le volet Régions branchées du programme Québec haut débit et par le programme Québec branché permettront d’offrir les services à environ 6 000 foyers du Bas-Saint-Laurent d’ici juin 2022, au Bas-Saint-Laurent. Ce n’est toutefois pas la totalité des estimations connues, qui est plutôt de 15 000 foyers.
« Pour les 9 000 foyers résiduels, le Québec entend appuyer de grands projets pour assurer le déploiement des services vers des foyers situés en région de plus en plus éloignée. Le gouvernement du Québec planche actuellement sur la mise en place d’un cadre permettant la réalisation rapide des projets afin que ces foyers soient aussi branchés d’ici 2022 », a indiqué Catherine Paquet, conseillère en communication au ministère du Conseil exécutif, par courriel.
Poteaux
Le dossier de l’accès aux poteaux semble être toute une patate chaude pour le gouvernement. Au Québec, quatre principaux propriétaires se partagent le parc de poteaux : Hydro-Québec, Bell Canada, Télébec et Telus. Afin d’assurer la sécurité des infrastructures et des travailleurs, ces propriétaires ont convenu de directives à respecter lors de la conception et de l’installation des réseaux d’électricité et de télécommunication sur les poteaux.
Pour accélérer le déploiement des services d’Internet haute vitesse, le gouvernement du Québec a mis en place en mai 2020 une table de coordination réunissant les propriétaires du parc de poteaux.
« Depuis juillet 2020, une quinzaine de fournisseurs de services internet recevant du financement gouvernemental ont été reçus à la Table de coordination. Le travail a permis de débloquer de nombreux permis qui étaient en attente depuis plusieurs mois. De plus, des assouplissements dans l’application de la norme commune ont été annoncés en décembre ; tous les fournisseurs de services internet peuvent bénéficier de ces allègements, qu’ils aient ou non obtenu du financement public », a ajouté Mme Paquet.
Le gouvernement passe donc en quatrième vitesse, ayant constaté plus que jamais les besoins en ce sens avec la crise sanitaire. En effet, l’accès à Internet haute vitesse constitue un élément déterminant pour le fonctionnement et la compétitivité des entreprises, de même que pour l’école à distance et l’accès à certains services publics.