Bernard Généreux présente le plan conservateur pour la relance économique

Bernard Généreux entouré de représentants de l’entreprise LG Cloutier à L’Islet. Photo : Maxime Paradis.

Le député sortant de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup est convaincu que le plan conservateur pour la relance économique est taillé sur mesure pour les entreprises de sa circonscription. Quatre d’entre elles trouvent même écho chez l’entreprise LG Cloutier de L’Islet.

Sur toutes les lèvres avant la pandémie, l’enjeu de la pénurie de main-d’œuvre est aujourd’hui plus criant que jamais selon Bernard Généreux. Chez LG Cloutier à L’Islet, la vice-présidente des ressources humaines et marketing Valérie Rancourt-Grenier le confirme, depuis huit ans, la situation n’a jamais été si alarmante, même si elle ne s’est pas avancée à chiffrer ses besoins actuels, étant donné la nature cyclique du milieu dans lequel évolue son entreprise.

« Il faut être très créatif à l’heure actuelle pour dénicher de la main-d’œuvre, tout en demeurant compétitif sur les marchés avec nos produits. C’est très préoccupant pas juste pour nous, mais pour tous les employeurs de la région », a-t-elle insisté.

En ce sens, le Plan canadien Hausse d’emplois des conservateurs s’avérerait un bel incitatif à l’embauche, selon elle. Ce dernier propose de payer jusqu’à 50 % du salaire des employés nouvellement embauchés pendant six mois après la fin de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC).

Les différents analystes économiques semblent toutefois s’entendre sur le fait que cette pénurie de main-d’œuvre devrait se faire ressentir jusqu’en 2030 au Québec pour des raisons démographiques, donc bien au-delà des six mois que doit durer la mesure conservatrice. Lui-même entrepreneur, Bernard Généreux ne considère pas cette mesure comme un remède miracle à la pénurie de main-d’œuvre, mais plutôt comme une aide financière aux entreprises durant la période critique que représente la formation d’un employé.

Le député sortant est même d’avis que cette mesure est complémentaire à l’Accélérateur canadien d’investissement, un crédit d’impôt de 5 % que son parti désire mettre en place sur tous les investissements de capitaux réalisés par les entreprises en 2022 et 2023 et dont la première tranche de 25 000 $ sera remboursable pour les PME.

« 5 %, ça semble peu, mais une PME qui choisit d’investir un million ou un demi-million dans la robotisation de ses opérations pour palier à ses enjeux de main-d’œuvre, ça représente une somme quand même considérable », poursuit-il.

D’autres mesures

Parmi les autres mesures devant stimuler la relance économique, les conservateurs entendent offrir un crédit d’impôt de 25 % sur un montant maximal de 100 000 $ afin d’inciter les Canadiens à investir personnellement dans une PME au cours des deux prochaines années. Des prêts pouvant aller jusqu’à 200 000 $ dont 25 % seront remboursables sont également dans les cartons pour ces mêmes petites et moyennes entreprises évoluant dans les secteurs de l’hôtellerie, du commerce de détail et du tourisme.