L’édition 2018 de la Biennale de la sculpture de Saint-Jean-Port-Joli a engendré des retombées qui perdureront encore longtemps. Œuvres vendues, d’autres qui demeureront exposées un certain temps ou qui voyageront sont autant de bonnes nouvelles qui réjouissent le comité organisateur de cette année.
Pour la présidente de la Biennale, Mme Marie-Claude Gamache, c’est la première fois que la Biennale de la sculpture connaît des suites aussi rapides pour les artistes-sculpteurs et les œuvres qu’ils ont réalisées. Cette année, trois sont déjà vendues, deux autres demeureront temporairement dans le paysage de Saint-Jean-Port-Joli, le temps que l’hiver les fasse disparaître, et une autre se promènera un peu partout au Québec. « Ce n’est pas obligé d’être ça, mais c’est une belle marque de confiance et de succès envers la Biennale. Ça fait la démonstration que les gens accordent une valeur à ce qui se passe ici », d’expliquer la présidente.
« Ce n’est pas obligé d’être ça, mais c’est une belle marque de confiance et de succès envers la Biennale. Ça fait la démonstration que les gens accordent une valeur à ce qui se passe ici. » – Marie-Claude Gamache
Faits du même bois
Tenue sous le thème « Faits du même bois », la Biennale de cette année jumelait des artistes de chez nous et d’autres en provenance de l’Allemagne. Comme le soulignait Marie-Claude Gamache, les duos ainsi composés ont permis l’émergence d’œuvres éclatées et dans l’ère du temps, mais qui respectaient à la fois les racines et la longue tradition de sculpture sur bois des localités d’Oberammergau en Allemagne et de Saint-Jean-Port-Joli. « Le calibre était très relevé et les artistes ont été très généreux de faire une place à 22 jours de création conjointe dans leur agenda. On a pu constater que la nature faisait partie intégrante de la démarche artistique des Allemands. Un beau point commun avec les artistes de chez nous », déclarait-elle.
Au chapitre des nouveautés, la Biennale de la sculpture sortait des sentiers battus cette année en invitant les visiteurs à suivre une sorte de circuits au cœur du village de Saint-Jean-Port-Joli, où les œuvres et différentes activités s’y déroulaient. « C’était un peu périlleux comme pari, car les gens s’attendent habituellement à ce que tout soit concentré au Parc des Trois-Bérets. Les commentaires que nous avons eus face à cette expérience, notamment de la part des commerçants, étaient très positifs », d’indiquer Marie-Claude Gamache.
Quelques spectacles, dont celui de Tire le Coyote, sont également venus agrémenter la programmation de cette année. À ce propos, la présidente mentionnait que le but recherché était de laisser davantage de place aux « sculpteurs de mots » cette année.