Bientôt un WiFi d’urgence au cœur de Saint-Bruno

Saint-Bruno disposera bientôt d’un WiFi d’urgence au cœur de son village grâce au déploiement de deux bornes positionnées dans des immeubles stratégiques de la Municipalité. Cette initiative a pour but de pallier à la faible réceptivité du réseau cellulaire dans ce secteur de l’arrière-pays kamourakois.

Réalisé dans le cadre d’un projet beaucoup plus vaste mené de front par la MRC de Témiscouata, ce réseau de bornes WiFi devrait être installé d’ici la fin février, d’indiquer le maire Richard Caron. « La portée sera quand même assez limitée. On parle de 100 à 150 pieds de la borne, jusqu’à maintenant. Les gens devront donc être assez près de la borne pour avoir accès au WiFi », spécifiait-il.

« C’est un service dépanneur en attendant d’avoir une meilleure couverture cellulaire dans le Haut-Pays. En parallèle, on continue de faire des représentations auprès de la députée Marie-Eve Proulx pour que le gouvernement règle cette problématique et celle de l’internet haute vitesse dans le présent mandat » – Richard Caron

Ces deux bornes doivent être installées aux Habitations Saint-Bruno et à l’édifice municipal. Le service coûtera 300 $/année à la Municipalité, en plus d’une contribution de 2500 $, payable une seule fois, qui doit agir comme fonds de remplacement advenant une problématique avec les bornes WiFi. « C’est un service dépanneur en attendant d’avoir une meilleure couverture cellulaire dans le Haut-Pays. En parallèle, on continue de faire des représentations auprès de la députée Marie-Eve Proulx pour que le gouvernement règle cette problématique et celle de l’internet haute vitesse dans le présent mandat », de rappeler Richard Caron.

Projet bas-laurentien

Outre Saint-Bruno-de-Kamouraska, 15 autres municipalités du Bas-Saint-Laurent disposeront d’un service similaire d’ici la fin du mois, dont 11 au Témiscouata, ainsi que Saint-Onésime-d’Ixworth. Dans le cas de cette autre municipalité kamouraskoise, la borne WiFi doit être installée d’ici la fin février également.

Dans un article paru le 27 janvier dernier sur le site Infodimanche.com, la chargée de projet, Michèle Caron, mentionnait que pour que le WiFi soit pleinement fonctionnel, les utilisateurs devraient avoir un abonnement en cours avec un fournisseur de téléphonie cellulaire. Une fois branchés au WiFi de la municipalité, il sera possible pour eux de faire des appels téléphoniques et d’utiliser les applications ayant habituellement recours aux données cellulaires. Une page de sécurité et des conditions d’utilisation devront aussi être acceptées par l’usager, en plus de limites de téléchargement qui seront imposées afin d’éviter d’envahir la bande passante avec le téléchargement de vidéos.