Le Camp Canawish rouvrira en 2019

Les défis étaient multiples afin d’assurer une relance adéquate du Camp Canawish, au début de l’automne. Partenaires, bénévoles et administrateurs se sont toutefois mobilisés pour s’assurer que cette institution fondée par l’abbé Odilon Hudon puisse rouvrir ses portes comme prévu à l’été 2019 et qu’elle puisse perdurer dans le temps.

En poste depuis le 6 septembre, le nouveau président-directeur général Jean-Denis Guignard avoue que beaucoup de travail a été effectué depuis le 28 août dernier, date où une trentaine de personnes s’étaient réunies pour une première consultation sur l’avenir du Camp. « Seulement au chapitre des infrastructures, on a fait beaucoup d’entretien aux bâtiments récemment et on a fait appel à des fondations qui nous ont apporté une aide importante dans la modernisation de nos équipements et de notre mobilier », d’indiquer le PDG.

En matière de clientèle, de nouvelles orientations ont été déterminées. Les personnes souffrant d’une déficience intellectuelle demeureront au cœur de la mission, mais Jean-Denis Guignard ajoutait que le Camp Canawish ouvrirait également à des clientèles ayant des besoins particuliers. « Si on veut assurer la pérennité du Camp et de ses installations à long terme, il faut regarder pour rejoindre des clientèles complémentaires. Les personnes à mobilité réduite ou qui souffre d’un spectre de l’autisme, par exemple, sont un exemple de personnes que nous voulons accueillir au Camp à l’avenir et qui nous permettront d’avoir une mission élargie aux clientèles dites vulnérables », a-t-il déclaré.

« Si on veut assurer la pérennité du Camp et de ses installations à long terme, il faut regarder pour rejoindre des clientèles complémentaires. Les personnes à mobilité réduite ou qui souffre d’un spectre de l’autisme, par exemple, sont un exemple de personnes que nous voulons accueillir au Camp à l’avenir et qui nous permettront d’avoir une mission élargie aux clientèles dites vulnérables. » – Jean-Denis Guignard

Afin de bien répondre à cette mission élargie, Jean-Denis Guignard souligne que le Camp devra être plus ouvert sur la communauté et qu’il n’est pas exclu qu’il soit ouvert à l’année. Cet élément doit d’ailleurs être évalué dans le cadre de la prochaine planification stratégique 2020-2025 de l’organisation, a-t-il assuré.

Main-d’œuvre

Problématique principale à l’origine de la fermeture du Camp Canawish l’été dernier, la main-d’œuvre est un des principaux dossiers sur lequel le nouveau PDG et son équipe de bénévoles se sont penchés. En ce sens, des collaborations ont été développées avec les organismes en employabilité du territoire et le Camp Canawish a pris part à deux activités importantes de recrutement, soit la Foire nationale de l’emploi à Montréal et le Bistro Emploi organisé récemment par SAE Kamouraska. « Nous sommes déjà proactifs pour recruter du personnel afin d’éviter de se retrouver dans une situation où on doit refuser du répit à 175 familles l’été prochain et de priver la région des retombées de 35 postes saisonniers à Rivière-Ouelle », d’expliquer Jean-Denis Guignard.

Quant aux conditions de travail, celles-ci ont été revues à la hausse pour se rapprocher de ce qui est offert dans les autres camps de vacances du Québec. Pour les moniteurs, de meilleurs salaires seront donnés dès l’an prochain et plusieurs autres avantages leur seront proposés pour qu’ils puissent profiter au maximum de la gamme de loisirs offerts au Kamouraska lors de leurs journées de congé. Enfin, un programme de bourses d’études a même été développé pour les étudiants du secondaire, du cégep et de l’université.

Côté financement, Jean-Denis Guignard a précisé que des annonces en lien avec ce dossier doivent être faites prochainement.