La CAUREQ croit que les citoyens du Kamouraska seraient mieux desservis lorsqu’ils font le 9-1-1 si les municipalités demeuraient avec la CAUREQ (Est-du-Québec), alors qu’elles souhaitent plutôt se tourner vers la CAUCA (Chaudière-Appalaches) pour les appels d’urgence en matière d’incendie.
Le Centre d’appel d’urgence situé à Rimouski qui dessert le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et la Côte-Nord, souhaite à tout prix conserver les municipalités du Kamouraska qui envisagent de se joindre à la CAUCA. « La volonté du CAUREQ est de conserver l’ensemble des municipalités du Kamouraska. Pour nous, c’est très important », a dit Carole Raîche, directrice.
Toutefois, le souhait des municipalités du Kamouraska est de joindre la CAUCA pour s’uniformiser avec Saint-Roch-des-Aulnaies (qui est avec La Pocatière pour ses incendies), ainsi que Saint-Alexandre, Saint-Joseph, Saint-André, qui ont déjà choisi la CAUCA. La directrice de la CAUREQ indique que son service est le seul qui offre un « guichet unique. » Il faut comprendre que la CAUREQ est le centre d’appel désigné pour gérer les ambulances partout dans l’Est-du-Québec, selon la volonté du ministère de la Santé.
« Quand la municipalité choisit notre centre, ça évite à la population d’être transférée d’un centre à un autre. Le citoyen qui va faire le 9-1-1 (au CAUCA) et qui a besoin d’une ambulance, il explique son problème, puis on le transfère à la CAUREQ et l’appelant doit recommencer à donner les informations pour que nous, on puisse déployer les ressources. » – Carole Raîche
Deux fois plutôt qu’une
Selon Carole Raîche, si les municipalités du Kamouraska choisissent la CAUCA comme centre d’appel primaire, les gens qui appellent pour avoir une ambulance seront transférés à la CAUREQ. Elle croit que cela créerait des transferts inutiles au détriment de la population. « Quand la municipalité choisit notre centre, ça évite à la population d’être transférée d’un centre à un autre. Le citoyen qui va faire le 9-1-1 (au CAUCA) et qui a besoin d’une ambulance, il explique son problème, puis on le transfère à la CAUREQ et l’appelant doit recommencer à donner les informations pour que nous, on puisse déployer les ressources », déplore Mme Raîche.
Actuellement, il faut savoir que lorsqu’une personne au Bas-Saint-Laurent contacte le 9-1-1, il est envoyé à la CAUREQ (sauf Saint-Alexandre, Saint-Joseph et Saint-André qui vont à la CAUCA). Si le Kamouraska passe à la CAUCA, c’est la CAUCA qui répondra. Après une bonne compréhension des événements, peu importe quel centre d’appel est choisi, le répondant transfère de toute manière l’appel au bon service, que ce soit la police, les ambulances et les pompiers. « L’objectif, c’est de mettre ça dans un guichet unique. Je n’ai jamais vu une place où on ajoute des intervenants », déplore Mme Raîche.
Technologie?
De plus, Carole Raîche réfute l’argument qui dit que la technologie est meilleure à la CAUCA. « Ils ont parlé de technologie. Mais nous, actuellement, il n’y a rien que nous n’avons pas sur le plan technologique qui a un impact sur le service à la population », a-t-elle ajouté.