Cégep de La Pocatière : de la zoothérapie pour une meilleure réussite aux examens de fin de session

Les étudiants du Cégep de La Pocatière auront la chance de diminuer leur niveau d’anxiété à l’approche des examens de fin de session. Grâce à un projet-pilote en zoothérapie qui doit être proposé dans les prochaines semaines, ils pourront mieux exorciser leur stress au contact de Milow, un chien mâle âgé de 5 ans de race Berger belge Tervuren.

L’idée d’offrir de la zoothérapie à tous étudiants du Cégep de La Pocatière est venue suite à l’intégration de Milow auprès des étudiants des services adaptés du Cégep de La Pocatière. En effet, ils sont une cinquantaine d’étudiants à avoir eu au moins un contact avec lui dans les locaux des services adaptés, depuis le début de la session d’hiver 2018.

Selon Amélie Martin, conseillère en services adaptés et enseignante à la formation continue – stratégie d’intervention en zoothérapie, cette présence de Milow a été très bénéfique dans ses interventions. « J’ai vu la différence. Lorsque Milow était avec moi, les étudiants commençaient à le flatter et ils me communiquaient mieux leurs besoins, même ceux qui sont de nature plus renfermés », confie-t-elle.

« J’ai vu la différence. Lorsque Milow était avec moi, les étudiants commençaient à le flatter et ils me communiquaient mieux leurs besoins, même ceux qui sont de nature plus renfermés. » – Amélie Martin

Bienfaits

Disposant d’une expérience de plus de six ans en zoothérapie, Amélie Martin connaît bien ses bienfaits. Baisse du rythme cardiaque et de l’hormone reliée au stress et augmentation de la dopamine, communément appelée hormone du bonheur, les études sont catégoriques : au contact du chien, l’être humain se sent mieux. Et l’inverse est aussi vrai. « Si le chien est bien physiquement et mentalement, il va rencontrer les mêmes bienfaits que nous », indiquait-elle.

Dès le 8 mai prochain, le Cégep utilisera donc le pouvoir apaisant de Milow aux bénéfices de tous les étudiants du Cégep. Durant deux semaines, à raison de trois jours par semaine, une douzaine d’étudiants pourront prendre rendez-vous quotidiennement avec Milow, Amélie et une stagiaire en intervention durant une quinzaine de minutes. Un espace à la mezzanine de la bibliothèque sera aménagé à cette fin. « Le but est de faire baisser les tensions chez les étudiants à l’approche des examens et de leur faire faire le plein d’énergies positives à travers des interactions avec Milow, tout en s’assurant que c’est tout aussi bénéfique pour lui », d’expliquer Amélie Martin.

Si l’expérience est concluante, elle sera répétée lors des examens de fin de session à l’automne 2018.

Une étudiante témoigne

Étudiante de 1re année en Techniques de Santé animale, Anne-Gabrielle Maheux était déjà entrée en contact avec Milow. « Je suis anxieuse de nature et j’ai de la difficulté à m’exprimer par moment. La présence d’un chien, ça fait toute la différence, comme s’il venait nous “désamorcer” », a-t-elle raconté.

« Il est vraiment apaisant. Dès qu’il est dans la pièce, tout le monde est gagné par la bonne humeur. » – Anne-Gabrielle Maheux

Par sa présence de façon régulière aux locaux des services adaptés, Anne-Gabrielle a aussi été en mesure de voir l’impact positif de Milow auprès des autres étudiants. « Il est vraiment apaisant. Dès qu’il est dans la pièce, tout le monde est gagné par la bonne humeur. »

Lorsqu’on lui a communiqué les intentions du Cégep quant au projet-pilote à l’approche des examens, Anne-Gabrielle Maheux était tout simplement ravie. « C’est une excellente nouvelle pour les étudiants du Cégep. Milow est clairement le candidat parfait pour participer à ce genre d’expérience », s’est-elle exclamée.

Questionnée à savoir si elle allait bénéficier du service, elle a confié avoir adopté par elle-même ce type d’approche lors des examens de fin de session. « Comme j’étudie en Santé animale, j’ai déjà accès à l’animalerie du programme. L’automne passé, juste avant les examens, j’en ai profité pour entrer en contact avec les animaux qui s’y trouvent et j’ai vraiment senti la différence. J’ai bien l’intention de refaire la même chose avant la fin de la session », de conclure Anne-Gabrielle.