Originaires de la France, Anne Corson et Christian Corson sont les premiers marcheurs internationaux à avoir emprunté le chemin du Québec proposé par Québec Compostelle. Leur périple s’est arrêté à Mont-Carmel le 17 octobre dernier, à mi-chemin entre Montréal et Gaspé.
Pèlerins dans l’âme, Anne et Christian ont l’habitude de la marche longue durée. Par le passé, ils ont réalisé les trois pèlerinages chrétiens les plus connus : Saint-Jacques-de-Compostelle, Rome et Jérusalem. À la recherche d’un circuit dans le même esprit que Compostelle, ils ont décidé de mettre le cap sur le Québec près avoir consulté un livre parlant du Chemin du Québec.
Partis de Montréal le 25 septembre, ils sont arrivés à Mont-Carmel le 17 octobre, en marchant en moyenne 25 km par jour. « Mont-Carmel est notre point d’arrivée pour deux raisons. Notre nièce habite ici et c’est également la mi-parcours du Chemin du Québec », d’indiquer Christian Corson.
Belle expérience
Emballés par les couleurs de l’automne québécois qu’ils ont qualifié de « providentielles » et les rencontres qu’ils ont faites sur leur chemin, Anne et Christian manquaient de mots pour exprimer tout le bonheur qu’ils ont ressenti à marcher le Chemin du Québec. Pour eux, l’autonomie, la liberté et la simplicité, caractéristiques de Compostelle, ont été présentes tout au long de leur parcours.
De plus, ils n’ont pas été déçus par l’hébergement, même s’il pouvait être rudimentaire par moment. L’esprit de Compostelle, c’est un peu ça également, selon eux. « Pascal Auger (de Québec Compostelle) nous a fourni des matelas pneumatiques qu’on a utilisés à quelques reprises. Il nous a fourni des adresses de presbytères, de club de l’âge d’or, de chalets de loisirs. On a même dormi dans une cabane à sucre. Et chaque fois, on était toujours bien reçu », de résumer Anne.
L’an prochain, Christian et Anne comptent bien compléter le parcours de 1200 km vers Gaspé, mais au départ de Mont-Carmel cette fois-ci. Par contre, à défaut d’avoir connu l’été indien cette année, ils marcheront plutôt en saison estivale l’an prochain, question de ne pas être pris avec une température trop fraîche comme cette année.