Choisir le Kamouraska, mais aussi son hébergement

La SEBKA à Saint-André-de-Kamouraska est un lieu prisé pour l’escalade, le camping, le kayak de mer et la randonnée pédestre. Photo : Facebook SEBKA

Il n’y a pas à dire, le Kamouraska a de plus en plus la cote auprès des touristes. De région de passage, elle est désormais une destination à part entière. Quiconque ose s’y arrêter doit tout de même bien planifier son hébergement.

Le nerf de la guerre. Voilà comment Yvonne Tremblay, directrice générale de Tourisme Kamouraska, qualifie l’importance de l’hébergement pour quiconque veut passer quelques jours dans sa région.

Avec l’adoption récente du projet de loi 25, les plateformes numériques comme Airbnb ne peuvent plus faire la diffusion de tout hébergement qui ne dispose pas d’un certificat d’enregistrement de la Corporation de l’industrie touristique du Québec, ce qui crée un effet domino sur les hébergements dits « en règle ».

Le Kamouraska est toutefois en mesure d’affronter la tempête. En collaboration avec Tourisme Bas-Saint-Laurent, l’organisation collabore à la mise à jour quotidienne d’un tableau recensant les offres disponibles dans toutes les MRC bas-laurentiennes. Cette mine d’information permet aux préposés à l’accueil touristique de bien orienter les touristes plus spontanés, qui s’arrêtent et qui n’ont pas planifié leur séjour.

Yvonne Tremblay ajoute qu’un autre outil similaire existe, mais concerne cette fois les restaurateurs. Cet outil permet d’orienter les visiteurs aux bons endroits, selon les heures d’ouverture de chacun des restaurants.

Des incontournables

Signe que les gens ne font pas que passer au Kamouraska, Yvonne Tremblay mentionne que les touristes s’arrêtent pour la plupart pour trois jours. Les Québécois sont particulièrement friands de plein air et d’agrotourisme, les Américains, de plus en plus nombreux, en pincent pour le tourisme généalogique qui s’est développé autour de Rivière-Ouelle.

L’offre culturelle n’est pas en reste. Le Cirque de la Pointe-Sèche présentera cet été son troisième spectacle, À temps. La microbrasserie La Baleine Endiablée de Rivière-Ouelle revient pour sa part avec une programmation estivale impressionnante qui inclut des spectacles de Daniel Boucher, France D’Amour, Luce Dufaut et Émile Bilodeau, pour ne nommer que ceux-là. Quant aux chapelles de Rivière-Ouelle et de Saint-Denis-De La Bouteillerie, elles ont chacune une programmation d’activités diversifiées à proposer.

Dans le Haut-Pays de Kamouraska, l’offre s’est aussi bonifiée ces dernières années, notamment en ce qui a trait à l’agrotourisme. Un circuit d’art vient même bonifier la Route du Haut-Pays lancée l’an dernier, un itinéraire qu’il est possible de suivre par le biais de l’application izi. TRAVEL. « Le Haut-Pays a beaucoup de potentiel. On le suggère aux visiteurs, mais on est conscient que ça reste encore un défi de les faire quitter le littoral pour monter découvrir les atouts que le Haut-Pays a à offrir », poursuit Yvonne Tremblay.

Musées, festivals, circuits vélo et parcours Fil Rouge sont autant d’éléments qui contribuent également à faire du Kamouraska une destination de choix depuis plusieurs années, et qui, gageons-le, sauront à nouveau trouver leur public cette année. Pour plus d’informations, tourismekamouraska.com.

La posture du pin, une œuvre d’art public dans le Haut-Pays par l’artiste Miguel Forest, à Sainte-Hélène-de-Kamouraska. Photo : Courtoisie
Le cimetière de Rivière-Ouelle est le point de départ de ceux qui sont à la recherche de leurs ancêtres. Photo : Archives Le Placoteux
Producteur d’œufs, d’agneau et de produits de l’érable, la boutique à la ferme de la Ferme ViGo de Saint-Onésime-d’Ixworth est un arrêt agrotouristique qui vaut le détour sur la Route du Haut-Pays. Photo : Facebook Ferme ViGo