Guylaine Bouchard a uni deux passions, celle de l’écriture et celle du voyage, dans son premier livre Chroniques d’une coquette, publié chez Les intouchables.
Guylaine Bouchard a vécu plusieurs années au Kamouraska : d’abord à Saint-Gabriel puis à La Pocatière. Elle revient régulièrement dans la région visiter sa famille.
Chroniques d’une coquette n’est pas un récit de voyage traditionnel. L’expression chronique d’humeur correspondrait mieux à ce recueil de textes qu’elle a écrits en voyage. Pour ses 50 ans, son chum décide de l’amener à Paris. C’est là qu’elle rédige des textes en fonction de les offrir à ses sœurs à son retour.
En se détachant du journal intime, Guylaine Bouchard a trouvé une façon de partager ses voyages avec les lecteurs. D’autres destinations sont venues enrichir ces écrits. C’est aussi son chum qui lui a suggéré de les soumettre à un éditeur. Et trois ans après Paris, ses récits tendres et touchants où l’autodérision y est présente comme les bulles dans le champagne composent les Chroniques d’une coquette.
Coquette dans l’âme
Guylaine aime bien se définir comme une coquette : mais dans le bon sens du terme. Comme le dit la quatrième de couverture : restaurants étoilés, robes griffées, lingerie fine : rien n’échappe à l’attention de la narratrice qui de surcroît aime les bons bouquins, les couchers de soleil et le champagne. Guylaine ne se voit pas comme une femme superficielle pour autant. Elle peut se montrer profonde.
Depuis 20 ans, Guylaine Bouchard enseigne la littérature au Cégep de Lévis-Lauzon. Bien avant ses chroniques, elle a écrit des romans, recueil de poèmes, contes pour enfants. Elle n’avait pas encore réussi à se faire publier. Chroniques d’une coquette est son premier livre publié. Par définition, premier veut dire celui qui vient avant tous les autres…