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Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière : Une nouvelle ère pour l’École d’immersion française

L’École d’immersion française du CSA permet à des jeunes de se familiariser avec la langue de Molière. Photo : CSA

Le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière (CSA) a franchi cet été une étape importante dans le développement de son École d’immersion française. En plus de gérer désormais de façon autonome ses propres sessions du programme Explore, l’institution a conclu un partenariat inédit avec le ministère de l’Éducation de Terre-Neuve-et-Labrador, dans le cadre du programme Voyage.

Depuis 2001, le Collège accueillait des étudiants au nom du Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta. Désormais, il assure lui-même la pleine gestion du programme Explore, en collaboration directe avec le ministère de l’Enseignement supérieur du Québec. « Cette transition confirme l’engagement du Collège à offrir des programmes d’immersion en français de haute qualité, et à consolider son rôle de leader pancanadien », explique Samuel Gagnon, directeur du développement des affaires et directeur adjoint de l’École d’immersion française.

Cet été, 323 jeunes de 13 à 17 ans ont pris part aux séjours Explore, d’une durée de trois ou cinq semaines, confirmant ainsi la réputation de La Pocatière comme destination de choix pour l’apprentissage du français langue seconde. Le nouveau partenariat avec Terre-Neuve-et-Labrador a également permis à 27 élèves de neuvième année (équivalent de la troisième secondaire) de séjourner trois semaines au Collège, dans le cadre du programme Voyage.

« Ce changement vient sécuriser la tenue du programme Explore à La Pocatière pour les années à venir. Alors que l’Université pouvait, chaque année, décider de mettre fin à son partenariat, nous avons maintenant les pleins pouvoirs pour assurer la continuité de nos activités. Cet été encore, avec l’ajout du programme Voyage, nous avons accueilli un nombre record de participants. Notre seule limite, désormais, c’est le nombre de lits disponibles », note le directeur général du CSA, Stéphane Lemelin, pour qui la nouvelle autonomie marque un jalon important.

Retombées considérables

Au-delà de l’aspect éducatif, l’impact se fait aussi sentir dans la communauté locale. Chaque année, l’accueil réservé aux élèves et aux éducateurs contribue à rendre l’expérience immersive et enrichissante. Les retombées économiques atteignent plusieurs centaines de milliers de dollars qui sont injectés dans l’économie régionale. Plus de 50 emplois saisonniers sont créés ou maintenus grâce à ces séjours.