Compressions budgétaires à Saint-Pacôme : l’agente de développement mise à pied temporairement

Le conseil municipal de Saint-Pacôme est à la recherche de plus de marge de manœuvre en vue de compléter le budget 2018 de la Municipalité qui doit être déposé le 22 janvier prochain. Pour ce faire, l’agente de développement, Mme Yvonne Tremblay, a été mise à pied temporairement et une consultation auprès de la population sur deux scénarios budgétaires possibles à adopter sera tenue prochainement.

Ce n’est pas de gaieté de cœur que cette mise à pied temporaire a été décrétée, selon le maire de Saint-Pacôme, M. Robert Bérubé. Mais la réalité est que le conseil municipal est à la recherche de plus de marge de manœuvre pour faire face à l’avenir. « La dette de Saint-Pacôme est actuellement de 4 millions $. 30 % de notre budget y est associé. Dans un budget régulier, cette proportion est en bas de 20 % », déclarait-il.

Parmi les éléments qui pèsent lourd dans le budget de Saint-Pacôme, mentionnons la dette de la Station plein air dont la Municipalité a héritée l’an dernier. « On doit commencer à payer ça cette année », d’expliquer le maire. À cela s’ajoute un règlement hors cour de près de 100 000 $, incluant les frais d’avocats, avec un ancien directeur général de la Municipalité, M. Philippe Côté.

« La dette de Saint-Pacôme est actuellement de 4 millions $. 30 % de notre budget y est associé. Dans un budget régulier, cette proportion est en bas de 20 %. » – Robert Bérubé.

Néanmoins, M. Bérubé reste optimiste pour l’avenir. « C’est la dernière année que nous avons à payer la première phase du réseau d’aqueduc et d’égout réalisée il y a 20 ans. Dès l’an prochain, notre dette sera à 3,3 millions $ et notre ratio d’endettement tournera davantage autour de 25 % », mentionnait-il.

Mise à pied temporaire?

À moins d’un imprévu apocalyptique qui pourrait mettre à mal, à nouveau, les finances de la Municipalité, Mme Tremblay devrait retrouver son poste d’agente de développement en mai prochain, de mentionner Robert Bérubé. En attendant, un conseiller municipal s’occupera de la partie communications de son travail, tandis qu’un autre prendra la relève du côté de la bibliothèque municipale. « C’est un des gestes qui a été posé. Il y en aura d’autres, mais je ne peux pas les annoncer, car ils n’ont pas encore reçu l’approbation du conseil », d’indiquer le maire.

Toutefois, il précise qu’aucune autre mise à pied n’est prévue à la Municipalité. « Mais on a coupé toutes les heures supplémentaires autorisées pour le premier trimestre », a-t-il déclaré.

Consultation

L’adoption du prochain budget est prévue le 22 janvier prochain. D’ici là, les élus comptent tenir une consultation auprès de la population afin de présenter deux scénarios budgétaires qui diviseraient actuellement le conseil municipal. « Il y a un premier plan, un peu plus corsé, dans lequel on parle de services moindres, mais pas coupés. Le but est de dégager plus de marge de manœuvre. Le second plan est plus léger, mais il nous place plus à risque en cas d’imprévus », de résumer le maire.

La date de cette consultation doit être annoncée sous peu.