Un sondage Léger exclusif mené auprès d’employeurs de toutes les régions du Québec révèle qu’une majorité d’entre eux accorde de l’importance à la réussite éducative des étudiants qu’ils embauchent. Commandé à l’occasion des Journées de la persévérance scolaire (JPS) par le Réseau québécois pour la réussite éducative et ses partenaires, dont COSMOSS Bas-Saint-Laurent, ce sondage a été réalisé entre le 18 novembre et le 13 décembre 2019 auprès de 1 000 décideurs de PME ayant à prendre des décisions relativement à l’embauche de jeunes de 16 à 34 ans.
Au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, 73 % des employeurs sondés disent accorder une grande importance à la réussite scolaire. Par ailleurs, 96 % des répondants de la région estiment qu’ils seraient prêts à encourager un employé souhaitant retourner aux études, et ce, même si la situation réduisait sa disponibilité au travail. Également, 76 % disent valider les disponibilités de leurs étudiants en fonction des heures de cours, et ce, avant de construire l’horaire de travail. Au chapitre des encouragements à persévérer à l’école, 43 % des répondants indiquent adresser des messages en ce sens à leurs employés aux études, alors que cette moyenne se situe à 31 % au Québec.
Pour Madeleine Dugas, directrice générale de la Commission scolaire des Phares et représentante des commissions scolaires à la Démarche régionale COSMOSS, il est indéniable que les employeurs sont des acteurs de premier plan pour la réussite éducative, considérant la proportion de plus en plus importante d’étudiants qui occupent un emploi. « Uniquement au secondaire, sept étudiants sur dix sont au travail durant l’année scolaire. Nous sommes heureux de constater qu’une majorité d’employeurs s’assurent que les horaires de travail ne nuisent pas aux études. Voilà déjà un geste très important », précise Mme Dugas qui souligne également qu’au-delà de l’organisation du travail, les employeurs représentent des personnes importantes et influentes dans l’entourage des jeunes. « Ils sont très sensibles aux conseils et aux encouragements des adultes, dont leur supérieur au travail. Si ce dernier exprime à un jeune l’importance d’obtenir un diplôme et qu’il l’encourage en ce sens, ce message trouve certainement écho chez lui », ajoute Mme Dugas.