Réunie en rencontre virtuelle extraordinaire le mardi 13 octobre, en compagnie de plusieurs membres de la députation provinciale et fédérale, la Table régionale des éluEs municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL) a tenu à réagir aux rumeurs qui ont couru ces derniers jours à l’effet que l’ensemble du territoire québécois allait bientôt passer en zone rouge, sans égard à la situation sociosanitaire propre à chacune des régions.
« D’emblée, nous pouvons considérer qu’il s’agissait bel et bien de rumeurs, puisque le ministre de la Santé et des Services sociaux, M. Christian Dubé, a clairement indiqué lors de la conférence de presse (mardi), qu’il entendait maintenir une approche ciblée et équilibrée, tenant compte des réalités régionales », a déclaré Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup et président de la TREMBSL.
« Nous saluons cette position qui vient reconnaître tous les efforts déployés par les bas-laurentiens, dans chacune des MRC et des municipalités, pour endiguer la vague d’éclosions qui nous a touchés il y a trois semaines. Depuis, grâce au sens élevé du devoir de nos citoyens et citoyennes, à leur souci de protéger les personnes les plus vulnérables de la communauté, de soutenir le personnel dévoué du réseau de la santé, de maintenir une vie scolaire pour nos jeunes, une activité économique optimale dans les circonstances et, surtout, une qualité de vie pour tous, nous sommes parvenus à réduire largement le nombre de nouveaux cas », souligne-t-il.
Andrew Turcotte, préfet de La Matanie et membre de la TREMBSL, n’est pas surpris que le gouvernement maintienne le cap avec une approche dictée par une analyse fine des faits : « Nous avons vu des niveaux d’alerte différents à l’intérieur d’une même région. Le gouvernement a démontré qu’il pouvait appliquer ce système de manière quasi chirurgicale, en tenant compte du contexte spécifique des milieux. Je crois que c’est la meilleure façon de gérer cette crise, tout en préservant au maximum la capacité pour le Québec de rebondir lorsqu’elle connaîtra son aboutissement ».
Même son de cloche du côté de Rimouski : « Le passage d’un niveau d’alerte à un autre doit pouvoir s’effectuer dans les deux sens et nous sommes confiants que, lorsque la situation le permettra, la région passera du orange au jaune et, ultimement, au vert. On sent que toute la population est mobilisée par cet objectif et que ses efforts seront reconnus par le gouvernement du Québec », renchérit Marc Parent, maire et aussi membre de la Table.
Les éluEs ont également tenu à souligner la gestion rigoureuse de la crise par la direction de la Santé publique régionale et du Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent (CISSSBSL). « Dès qu’il y a eu une croissance de la propagation, nous avons repris les rencontres régulières avec la direction du CISSBSL pour suivre la progression du virus et appuyer les communications sur les mesures sanitaires à appliquer. Le monde municipal, à l’instar des citoyens et citoyennes qu’il représente, est toujours prêt à épauler la Santé publique régionale lorsque la situation l’exige », explique Pierre D’Amours, maire d’Amqui et vice-président de la TREMBSL.