Des croisiéristes impatients d’arrêter à Kamouraska

Huit croisiéristes québécois ont signifié leur intérêt à arrêter à Kamouraska dès que la réfection du quai Taché sera complétée. Parmi ceux que Le Placoteux a contactés, certains voient déjà tout le potentiel qu’offre cette escale. (À lire également : Kamouraska veut accueillir des bateaux de croisière).

Vice-présidente des Croisières M/S Jacques-Cartier, Maryse Camirand est du nombre de ces croisiéristes qui ont appuyé le projet de Patrimoine maritime Kamouraska auprès de Tourisme Québec. « La croisière maritime et fluviale est un produit de plus en plus en demande à travers le monde. C’est une tendance qu’on vit chez nous également et il est important de se positionner rapidement en ce sens au Québec », déclarait-elle.

Cet été, le M/S Jacques-Cartier doit reprendre du service sur le Saint-Laurent. Il pourra accueillir plus d’une soixantaine de passagers. En attendant, des travaux sont réalisés en cale sèche du côté de Saint-Jean-Port-Joli. Dès qu’il sera de nouveau en opération, Maryse Camirand prévoit des arrêts à Kamouraska. « On en parle déjà dans les salons touristiques où nous sommes allés en Europe. On leur dit à quel point Kamouraska est magnifique et qu’il y une belle richesse du terroir québécois à découvrir là-bas. Pour nous, c’est un arrêt qui répond très bien à ce que notre clientèle recherche », expliquait-elle.

« On en parle déjà dans les salons touristiques où nous sommes allés en Europe. On leur dit à quel point Kamouraska est magnifique et qu’il y une belle richesse du terroir québécois à découvrir là-bas. Pour nous, c’est un arrêt qui répond très bien à ce que notre clientèle recherche. » –  Maryse Camirand.

Offres ponctuelles

Aux Croisières Lachance, entreprise basée à Berthier-sur-Mer, près de Montmagny, on appuie également le projet de Kamouraska. Toutefois, le copropriétaire, Dominic Lachance, ne parle pas nécessairement de départs réguliers, si jamais le projet se concrétise. « On regarde surtout pour des nolisements, ou des départs spéciaux. On a souvent des demandes pour partir de la rive sud vers le Casino. À partir de Kamouraska, c’est plus direct que de Saint-Jean-Port-Joli », mentionne-t-il à titre d’exemple.

Même son de cloche pour les Croisières AML. « On ne parle pas nécessairement de départs réguliers, mais on reçoit régulièrement des demandes de nos clients pour aller à Kamouraska et nous disposons de bateaux qui seront en mesure de s’y rendre », d’indiquer Marie-Josée Tremblay, conseillère en communications chez Croisières AML.

Conseiller

En plus de leur intérêt à amarrer au futur quai restauré, les Croisières Lachances disent avoir conseillé les gens de Patrimoine maritime Kamouraska dans leur projet. « Ils cherchaient à connaître les besoins des navires comme les nôtres. Ils font bien de vérifier ça dès le début », de préciser Dominic Lachance, qui ajoutait que, autrement, des « ajustements » réalisés après la réfection initiale pourraient s’avérer très coûteux.

De plus, si les aménagements sont réalisés dans les règles de l’art, il estime que ses deux bateaux, qui peuvent accueillir respectivement 100 et 240 passagers, pourraient se rendre à Kamouraska sans problème.