L’organisation du Défi Everest va encore plus loin promouvoir l’activité physique et les saines habitudes de vie et rendre l’événement le plus inclusif possible. Elle s’associe au Centre d’éducation aux Adultes pour permettre à un groupe d’adulte ayant des limitations physiques et intellectuelles de participer au Défi Everest Premier Tech le 23 septembre prochain.
Le projet pilote est né dans la tête de Lyne Bélanger, enseignante en intégration sociale, pour qui gravir la côte représentait un défi physique important. Après une première participation en équipe en 2016, elle se lance dans un Macadam Ultra en 2017 pour réussir à compléter 65 montées : un exploit pour elle. Sa fierté lui a donné envie de partager son expérience avec ses élèves qu’elle a emmenés pour une première fois dans la côte Saint-Pierre en mars dernier. Au fil des semaines et des pratiques, leurs capacités physiques, mais aussi d’autonomies se sont grandement améliorées et leurs yeux pétillent de fierté. Avec sa collègue Véronique Béliveau, Lyne a donc contacté le Défi Everest pour que ce groupe d’adultes puisse former une équipe en adaptant les conditions de leur participation.
Ayant à cœur la démocratisation de l’événement, le comité organisateur du Défi Everest Premier Tech a donc créé, avec enthousiasme, un projet pilote qui permet à cette équipe de 11 adultes d’être accompagnée de bénévoles pour réaliser leurs montées et de ne pas faire de collecte de fonds. Celle-ci serait en effet un immense défi puisque ces personnes vivent avec une autonomie réduite, des difficultés adaptatives ou des limitations intellectuelles. « Donner au suivant c’est aussi lui permettre de participer à des activités autrement inaccessibles », souligne Yvan L’Heureux, co-créateur du Défi Everest Premier Tech. Le comité organisateur est donc très heureux de participer à leur intégration sociale autant qu’à leur dépassement personnel.