Denis Lebel prend le pouls de l’industrie forestière dans la région

Le député de Montmagny--L’Islet--Kamouraska--Rivière-du-Loup, M. Bernard Généreux, entouré de l’économiste du CIFQ, M. Michel Vincent, et de l’honorable Denis Lebel, président et directeur général du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ). Photo : Courtoisie.

Le président du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), Denis Lebel, est allé à la rencontre des groupements forestiers, des coopératives de gestion forestière, de quelques entreprises privées, des syndicats et des associations forestières de la région.

Ces rencontres, dans un contexte où l’on connaît l’importance de l’industrie sur le territoire qui est confrontée à plusieurs difficultés, dont les taxes américaines sur les exportations de bois d’œuvre, ont été nourrissantes, selon M. Lebel.

« Quand t’as une scierie à Saint-Pamphile et que tu achètes le bois des États-Unis 30 % de plus, tu le transformes puis tu le vends avec une taxe de 20 % aux États-Unis, ce n’est pas évident », a dit Denis Lebel.

Il est primordial pour M. Lebel de faire reconnaître que le régime forestier de la forêt publique du Québec ne subventionne pas l’industrie forestière et que le système d’établissement des redevances forestières est même trop exigeant financièrement pour l’industrie. « Tous les intervenants de la forêt privée et publique doivent aussi collaborer. Je crois fortement au partenariat pour protéger cette ressource qu’est la forêt », dit M. Lebel.

Quant au fédéral, le litige doit se régler avec les Américains, estime-t-il. « Ça prend des ententes à long terme. Tout le monde a hâte que le dossier se règle. Ça prend du courage », croit-il.

La rencontre a donc été propice pour les industries et les producteurs présents pour faire connaître ce qu’ils vivent et créer des discussions. « Nous avons pu parler du bois d’œuvre, mais aussi du bardeau qui est désormais touché par les surtaxes américaines. Ça nous fait mal à nous aussi. Je suis heureux de constater que le CIFQ soit venu appuyer sur place l’industrie en Chaudière-Appalaches et au Bas-Saint-Laurent, et souligner l’importance de ces deux régions au niveau forestier et dans la transformation du bois », a déclaré le vice-président et co-propriétaire de Maibec, M. Charles Tardif, par voie de communiqué.

Le problème de main-d’œuvre a aussi été abordé. La communication autour du fait que la forêt doit être un secteur d’avenir sera mise de l’avant.