Je saisis l’opportunité aujourd’hui de répondre à M. Vallée qui m’a interpellé par l’intermédiaire d’une lettre ouverte, et du même souffle, tous les citoyens qui se questionnent sur ma position en Chambre vendredi dernier lors du dépôt de la motion de la députée du Bloc Québécois Monique Pauzé demandant que « la Chambre condamne sans réserve les propos haineux tenus à l’encontre du peuple québécois ».
Soyons bien clair, je ne cautionne en aucun temps les propos d’un chroniqueur caricaturiste commentateur satirique vancouvérois, John James McCullough, qu’un journal américain le Washington Post a élevé au titre de journaliste commentateur de la scène politique canadienne crédible.
J’ai eu l’honnêteté intellectuelle de dire la vérité, que je ne m’attarde pas aux sottises que peuvent écrire un « vlogger » en quête de notoriété en écorchant le peuple québécois de sa plume haineuse. Non, les Québécois ne sont pas racistes, nous formons une nation inclusive, j’en ai quotidiennement la preuve dans ma circonscription, sur la Colline, etc.
Toutefois, le fait qu’un individu souhaite établir sa crédibilité sur des assomptions bancales ne me détournera pas de l’importance que j’accorde à la liberté d’expression que je valorise au plus haut point. Le discours pluriel est primordial, autant dans l’écoute que la prise de parole, de tout temps.
La Chambre des communes ne devrait pas, selon moi, se transformer en « tribunal ». Je ne veux pas me faire juge et partie du monde médiatique, qui lui devra réfléchir. Il y a un exercice de prise de conscience qui doit se faire à l’effet qu’il y ait une tangente indéniable de l’information spectacle plutôt que rigoureuse. Et j’ai confiance aux citoyens de faire preuve de vigilance sur toutes les plateformes d’expressions, dont les médias sociaux.
Bernard Généreux, député fédéral
Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup