Des cyclistes passeront par La Pocatière pour la prévention du suicide

La 3édition du Défi On roule pour toi aura lieu les 31 mai et 1er juin prochains. Ce défi cycliste qui consiste à rouler 600 km sans relais en deux jours pour la prévention du suicide a pour but d’encourager la demande d’aide, de faire connaître les ressources et de récolter des dons pour soutenir la mission de l’Association québécoise de prévention du suicide.

Les cyclistes du défi traverseront la région le 31 mai en matinée. La population est invitéeà les encourager pendant le parcours le long de la 132 ou à venir les rencontrer au ravitaillement prévu vers 9 h 45 dans le stationnement du McDonald’s de La Pocatière.

Le Défi On roule pour toi, c’est d’abord une histoire de résilience et de solidarité. À la suite du décès par suicide de son frère Jean-François en 2001, alors âgé de 22 ans, Cédric Boilard, son père Réjean, sa famille et ses amis s’impliquent maintenant afin d’éviter que d’autres familles vivent ce deuil. Plusieurs participants et bénévoles qui se sont joints au projet ont également été touchés par la détresse ou le suicide d’un proche. Sportifs et passionnés de vélo, ils ont décidé de s’unir et de promouvoir la prévention du suicide de Lévis à New Richmond, d’où est originaire la famille Boilard.

Rouler 600 km en deux jours est un exploit sportif exceptionnel, surtout sans relais et à une vitesse moyenne de 32 km/h. Mais l’objectif du Défi est avant tout humain. Le message porté par les cyclistes tout au long du parcours en est un de solidarité face à la détresse. « Il nous arrive tous de manquer de force en cours de route, de vivre des moments de découragement, de la douleur et des doutes. En roulant en groupe, on peut resserrer les rangs autour de la personne qui a besoin de reprendre son souffle. Cette image de solidarité s’applique à toutes les sphères de la vie. Si un ami, un collègue, a des difficultés, on doit, comme communauté, l’appuyer afin de l’encourager à tenir bon et lui rappeler qu’on va l’aider à “pédaler” pendant un instant », rappelle Cédric Boilard.