Des éco-refuges bientôt disponibles en location à la SEBKA

Aperçu des éco-refuges.

La Société d’écologie de la batture du Kamouraska (SEBKA) diversifie son offre d’hébergement. Des éco-refuges en remplacement des anciennes « cabines » seront bientôt disponibles pour la location.

Le directeur général de la SEBKA Tony Charest parle de ces éco-refuges comme d’une proposition au goût du jour à une clientèle à la recherche de quelque chose d’un peu plus « confortable ». Les anciennes « cabines », plus rustiques, avaient fait leur temps, en plus d’être limitées à une location strictement estivale étant donné qu’elles n’étaient pas isolées.

« On veut développer de plus en plus le volet hivernal à la SEBKA. Les éco-refuges permettent ça et justifient le maintien d’un employé à temps partiel durant l’hiver », mentionne-t-il.

Au nombre de quatre, les éco-refuges sont construits à flanc de montagne avec vue sur le fleuve et disposent d’une superficie d’environ 240 pieds carrés. Ils sont isolés quatre saisons, meublés d’un divan-lit, d’un lit escamotable, d’une table et de chaises.

L’espace à aire ouverte, à l’exception de la toilette, peut convenir à quatre personnes, mais est préférable pour deux adultes. Une fois la pandémie terminée, un groupe pourrait se permettre de louer les quatre éco-refuges ensemble pour un rassemblement, ceux-ci n’étant pas trop éloignés les uns des autres.

Écologiques

L’étiquette écologique associée à ces nouveaux refuges vient notamment de la toilette à combustion, de préciser Tony Charest. Cette technologie norvégienne, distribuée chez nous par une entreprise québécoise, consiste en une toilette standard avec une qui chasse envoie le contenu dans une chambre de combustion.

« Une famille moyenne de quatre personnes avec un usage régulier de la toilette, tu vas récupérer l’équivalent d’une tasse de cendre à la fin du mois », dit-il.

Des panneaux solaires ont aussi été prévus pour chacun des éco-refuges. L’alimentation électrique qui en découle sert à l’éclairage et au fonctionnement des prises intérieures.

Engouement

Selon le directeur général de la SEBKA, l’engouement pour ces nouveaux refuges est déjà palpable. Des réservations sont déjà prévues pour la semaine de relâche, toutes provenant de zones orange, assure-t-il.

« Il nous reste encore un peu de déco à faire à l’intérieur avant qu’ils soient en mesure d’accueillir les premiers campeurs. »

La SEBKA prévoit deux autres phases de développement d’éco-refuges de ce type, dans le futur, faisant porter le total à une douzaine.