Ayant hybridé une vingtaine d’hémérocalles pour son plaisir personnel, un retraité de l’enseignement vivant à Rivière-Ouelle désire maintenant partager ses créations avec les municipalités du Kamouraska. Il suggère même que chacune d’entre elles prenne le nom de la municipalité qui l’aura choisie.
Amoureux d’horticulture, René Lang s’est lancé dans l’hybridation d’hémérocalles il y a trois ans après avoir été initié par un ami.
« J’avais le goût de tenter l’expérience, sans que ça devienne nécessairement un hobby à temps plein », raconte-t-il.
Sur la vingtaine d’hémérocalles qu’il a hybridées, une seule n’a pas survécu. Les autres, qui sont toutes plantées dans les rocailles qui ornent la cour arrière de sa résidence du chemin de la Pointe à Rivière-Ouelle, ont commencé à fleurir pour la plupart l’été dernier. Cette année, toutes brillent de mille feux. « Autant c’est beau, autant ça va grossir avec le temps et je n’aurai pas le choix de les diviser. Comme j’en ai déjà beaucoup à m’occuper, aussi bien en faire profiter les gens », indique René Lang.
Inspiré par la démarche réalisée il y a quelques années à Notre-Dame-du-Lac au Témiscouata, René Lang s’est dit qu’il pourrait en remettre une à chacune des municipalités du Kamouraska, ainsi qu’à la MRC. Il suggère même qu’elles prennent le nom de la municipalité où elles se retrouveront, comme à Notre-Dame-du-Lac. « Chaque hémérocalle est unique. Il y a 1000 variétés connues, alors imaginez le nombre de possibilités qui existent quand vient le temps d’hybrider. C’est impossible que Saint-Pascal et La Pocatière se retrouvent avec la même hémérocalle », dit-il à la blague.
Au fur et à mesure que l’hémérocalle de la municipalité gagnera en maturité, René Lang ajoute que celle-ci pourrait ensuite être divisée de nouveau et distribuée gratuitement aux citoyens désireux de la planter chez eux. « Un peu comme à Notre-Dame-du-Lac, elle deviendrait en quelque sorte l’emblème floral de la municipalité et il serait possible de la retrouver à plusieurs endroits sur son territoire », poursuit-il.
L’automne étant un moment propice pour diviser la plante, René Lang mentionnait qu’il entrerait en contact prochainement avec les municipalités kamouraskoises afin de leur proposer une ou l’autre de ses hémérocalles hybridées. « Je les ai toutes prises en photo et elles sont toutes numérotées. Les Municipalités pourront choisir celles qu’elles préfèrent. Ça sera premier arrivé premier servi », conclut-il.
