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Des travailleurs du Madagascar très attendus chez Plastiques Gagnon

Alors qu’elle s’attendait à accueillir en renfort une douzaine de travailleurs du Madagascar l’été dernier, l’entreprise Plastiques Gagnon de Saint-Jean-Port-Joli voit les délais s’étirer et craint que le dossier ne se règle pas rapidement.

En attendant ces travailleurs qui ont l’avantage de parler français, les affaires de l’entreprise spécialisée en sous-traitance industrielle de moulage par injection de pièces plastiques sont limitées, alors qu’elle compte une quinzaine de postes à combler.

« On parle habituellement d’un délai de 10 à 12 mois et nous avons fait la demande le 1er juin 2019 », soulignait le directeur général Dany Tremblay.

Il s’agit pour Plastiques Gagnon d’une première expérience de demande par le biais du fédéral qui encadre ce genre de déplacements de travailleurs étrangers. L’avantage avec ces travailleurs du Madagascar est qu’il parle déjà français, ce qui facilite leur intégration. Qui plus est, si un travailleur étranger souhaite rester plus longtemps qu’une année, il doit démontrer un minimum de connaissance de la langue, ce qui ne sera donc pas un obstacle.

« On en serait à l’étape de l’obtention des visas, ce qui prend habituellement de six à huit semaines, mais on entend que certaines entreprises seraient rendues à 24 semaines d’attente », ajoute M. Tremblay. Au-delà des impacts de la pandémie de COVID-19, il ignore pourquoi les délais sont si prolongés.

Il a demandé du soutien du député fédéral de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup Bernard Généreux, qui a posé une question en Chambres en ce sens. On lui a surtout répondu que la pandémie était en cause et que tout était mis en place pour accélérer les dossiers.

D’ici là, l’entreprise attend patiemment les 11 travailleurs, d’ailleurs, une maison a été convertie en logements pour les accueillir. À leur arrivée, ceux-ci respecteront la quarantaine obligatoire.