Une étude mesure que les zecs du Québec ont une valeur de 1,3 milliard de dollars par année, dont 70,9 millions de dollars au Bas-Saint-Laurent.
Ces résultats, réalisés par plusieurs universités, sont basés sur les retombées économiques liées au récréotourisme et l’exploitation forestière, mais aussi en considérant d’autres bénéfices naturels, comme la séquestration de carbone.
« Ça fait suite au 40e anniversaire des zecs en 2018 où on voulait mesurer l’impact des 63 différents territoires au niveau de la province. C’est un outil de marketing que l’on voulait développer. C’est aussi un outil aussi de défense, démontrer que l’on vaut bien quelque chose et qu’il faudrait peut-être nous considérer un peu plus dans certaines situations », a dit Benjamin Lavallée, conseiller aux communications de Zecs Québec.
Au Bas-Saint-Laurent, les zecs Bas-Saint-Laurent, Casault, Owen et Chapais (cette dernière sur notre territoire), ont une valeur de 70,9 M$, dont 2 M$ grâce au récréotourisme, 1,1 M$ en redevances forestières et 4,1 M$ en acériculture. Les dépenses estimées en restauration, hôtellerie ou commerce au détail seraient estimées à plus de 700 000 $. Le plus gros du calcul est basé sur la capacité des écosystèmes forestiers et milieux humides à stocker et séquestrer le carbone. Le potentiel de diminution du coût social des changements climatiques est donc évalué à 62,9 M$.
« C’est en lien avec les bourses du carbone. Si, par exemple, le Canada adhérait à la bourse du carbone aujourd’hui, la valeur du territoire, quand on fait la corrélation, ça donnerait ce grand total », a dit M. Lavallée.
Dans le contexte actuel, dit-on, cette étude permet de positionner les zecs et montrer l’importance d’en prendre soin.