Deux élèves de l’École Sacré-Cœur à La Pocatière, Mathilde Gendron et Françoise Martel, récoltaient récemment des dons pour Leucan en poussant l’idée du Défi tatoo. Au total, c’est près de 700 $ qu’elles ont amassé en moins d’une semaine auprès des autres élèves de leur école.
Les deux jeunes filles ont eu l’idée de se lancer dans cette campagne de financement après avoir été sensibilisées à la cause des enfants malades par Leucan, lors d’un dîner auquel participait l’École de danse Chantal Caron, au sein de laquelle elles évoluent. «Leucan a présenté des méthodes de financement et ça nous a inspiré le Défi tatoo», d’expliquer Françoise.
Les deux demoiselles ont aussitôt soumis l’idée au directeur de l’école qui l’a présentée ensuite aux enseignants et au conseil d’établissement. «Elles étaient bien organisées, donc on n’avait qu’à les soutenir dans l’opération. Elles ont mené leur projet de façon très autonome», de préciser Louis-Alexandre Boulianne, enseignant de cinquième année à l’École Sacré-Cœur.
Le défi
L’objectif du Défi tatoo était d’amasser 350 $ au sein des 18 classes de l’école. Pour ce faire, Mathilde et Françoise ont confectionné elles-mêmes des tirelires à partir de pots Masson pour chacune des classes, en plus de calendriers qui devaient permettre de suivre l’évolution des dons amassés. «On s’était fixé un objectif de 20 $ par classe, parce qu’on calculait qu’il y a une moyenne de 20 élèves par classe», de mentionner Françoise.
Dès qu’une classe atteignait son objectif de 20 $, Mathilde et Françoise remettaient un nombre de tatoos équivalents au nombre d’élèves du groupe. De plus, question de stimuler la collecte, les enseignants de l’école se sont engagés à offrir des privilèges à toutes les classes qui amassaient leur 20 $. «Certains ont eu droit à un film, d’autres à une période à l’extérieur», de raconter Mathilde.
Bilan
Au total, elles auront amassé exactement 684 $ en une semaine. Elles remettront le chèque à Leucan sous peu.
Heureuses de leur expérience, Mathilde et Françoise, respectivement en cinquième et sixième année, prévoient s’impliquer dans d’autres causes du genre dès qu’elles se retrouveront de nouveau dans la même école, au secondaire. En attendant, elles espèrent sensibiliser leurs jeunes sœurs à en faire tout autant dans le futur, au sein de l’École Sacré-Cœur.