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Deux visions s’affrontent à la mairie de Saint-Aubert

Deux visions différentes s’affrontent actuellement à la mairie de Saint-Aubert. D’un côté, le maire sortant, Ghislain Deschênes parle de développement, tandis que le candidat Marcel Langlois met l’accent sur les finances de la municipalité.

Conseiller municipal de 2009 à 2016, M. Ghislain Deschênes a été élu à la mairie de Saint-Aubert en septembre 2016. Il est donc en poste comme maire depuis à peine un an.

S’il est élu le 5 novembre, il désire poursuivre l’amélioration des infrastructures de Saint-Aubert, tout en respectant la capacité de payer des citoyens. « Nous avons commencé à travailler un projet de nouvelle caserne incendie. Celle que nous avons est trop petite et non-conforme. On en est à regarder les subventions qu’on pourrait avoir pour le projet », explique-t-il.

Il désire également poursuivre le déploiement du projet de lavage de bateau au Lac Trois-Saumons, qu’il considère actuellement en ajustement.

Il veut aussi voir au développement de nouveaux terrains domiciliaires, la municipalité ayant vendu ses derniers tout récemment. « Mais on doit attendre de retourner devant la CPTAQ en 2020 », d’ajouter le maire sortant.

Sans équipe, Ghislain Deschênes dit n’avoir reçu aucun appui de la part de conseillers élus par acclamation ou actuellement en élection. Néanmoins, il s’engage « à travailler avec tout le monde. »

Marcel Langlois

Élu par acclamation à titre de conseiller municipal en 2016, Marcel Langlois a été auparavant conseiller municipal en 1980 et 1981 et inspecteur municipal à Saint-Aubert en 1988.

Parmi ses priorités, Marcel Langlois désire «redonner la parole aux citoyens» de sa municipalité, en modifiant la formule actuelle de discussion et de questions au conseil municipal.

Préoccupé par la capacité de payer des contribuables, il dénonce au passage des dépenses réalisées ces dernières années dans ce qu’il considère comme «du luxe». « On a dépensé 1 M $ dans des parcs et des pancartes, plutôt que dans les machineries et l’état de nos routes », déplore-t-il.

Il en rajoute, disant même que les taxes ont augmenté de 7 % pour certains résidents depuis deux ans. Une augmentation qu’il attribue « à des parcs. » Il désire que le budget total d’un projet soit connu avant qu’il ne soit approuvé, dans le but d’éviter de « mauvaises surprises. »

Marcel Langlois a l’appui de trois candidats aux postes de conseillers à Saint-Aubert, soit Claire Jean, Jean Morin et David Racine, sortant à ce poste.