Les deux candidats à la mairie de Saint-Gabriel-Lalemant, qui habitent non loin l’un de l’autre, se sont déjà affrontés pour un siège de conseiller il y a plusieurs années.
C’est donc une prise 2 pour Gilles DesRosiers, conseiller sortant, et Alain D’Anjou, qui a aussi été conseiller à la fin des années 2000. Cette fois, ils luttent pour la mairie.
Dans le cas de M. Desrosiers, ce dernier savait que la moitié des conseillers souhaitaient quitter après le présent mandat et que le maire René Lavoie ne solliciterait pas d’autre mandat.
« Il faut quelqu’un qui a déjà les pieds dedans, qui connaît les dossiers en cours », a dit celui qui se présente comme le candidat de la continuité. Ce dernier est impliqué dans le milieu depuis de nombreuses années, avant même de faire de la politique municipale.
Dans ses priorités s’il est élu, il souhaite trouver des solutions pour qu’il y ait des terrains permettant de construire de nouvelles résidentes et continuer de rafraichir les bâtiments municipaux, tout en respectant la capacité de payer des citoyens. À la fin des années 1980, on comptait environ 1200 citoyens à Saint-Gabriel, nombre qui a pratiquement diminué de moitié en 40 ans. M. DesRosiers estime que Saint-Gabriel est un endroit où il fait bon vivre.
« On a la chance d’être près de deux centres, La Pocatière où il y a beaucoup d’ouvrage et Saint-Pascal où il y a beaucoup d’ouvrage également. On n’est pas une municipalité qui est chère en taxes, on n’a peu de dettes à long terme », ajoute M. DesRosiers.
De son côté, Alain D’Anjou, natif de Saint-Gabriel, souhaitait se présenter à la mairie dans un souci qu’il y ait de la relève au conseil. « On s’aligne vers une ère nouvelle, ça prend de la relève et à l’heure actuelle il n’y avait plus grand relève », a-t-il dit.
Lui aussi estime que pour amener de jeunes familles, il faut disponibiliser des terrains. « Il faut essayer de ramener des gens, des jeunes familles. Il n’y a pas vraiment de terrains disponibles. Il faut regarder à Saint-Gabriel où il faudrait développer », a souligné M. D’Anjou, ajoutant dans les projets à poursuivre la rénovation du centre récréatif à l’entrée du village. « Il y a des infrastructures encore à réparer », a-t-il conclu.