Au Bas-Saint-Laurent, au cours de la dernière année, la DPJ a retenu 866 signalements, c’est un nombre similaire à l’année précédente. Au Kamouraska toutefois, 109 ont été retenus, comparativement à 65 l’année précédente.
Dans son bilan, la directrice de la protection de la jeunesse s’attarde à l’adolescence. « C’est une période plus difficile, plus confrontante. Chaque année, on met en lumière un thème, cette fois on s’attarde aux 13 à 17 ans qui représentent 24,9 % des signalements totaux retenus dans la région », indique Mélissa Desjardins, adjointe à la DPJ.
Chaque année, on met en lumière un thème, cette fois on s’attarde aux 13 à 17 ans qui représentent 24,9 % des signalements totaux retenus dans la région.
Les adolescents confiés aux DPJ ont plusieurs visages. Des enfants victimes de maltraitance qui peinent à grandir, des jeunes qui présentent des problèmes de santé mentale ou de toxicomanie, ou encore, des ados qui sont victimes d’exploitation.
Précisons que le taux de rétention des plaintes est de 38 %. C’est donc dire qu’après vérification des faits, 62 % des plaintes ne vont pas de l’avant.
Pénurie de main-d’œuvre
La DPJ du Bas-Saint-Laurent a connu un printemps difficile au niveau de la main-d’œuvre, puisqu’il y a pénurie dans le réseau, on manquait alors de ressources. « On a réussi à recruter par la suite et on peut dire qu’actuellement toutes les chaises sont pleines », ajoute Mélissa Desjardins.
Il y a, en date de mercredi matin, 26 dossiers en attente. « On a un taux plus élevé (49 % relativement à 40 % dans l’ensemble du Québec) de taux de compromission. Cela signifie que l’on reste plus longtemps dans un dossier, dans la vie du jeune. Comme c’est le même intervenant qui s’en occupe, ça peut jouer de ce côté », a dit Mme Desjardins.
Chaudière-Appalaches
Dans la région de Chaudière-Appalaches, on note une augmentation de 3,1 % de plus que l’an dernier au niveau des signalements. 4415 signalements ont été traités et 1858 ont été retenus et 23 % concernent des ados.