École menacée : Un comité de survie pour attirer des jeunes familles à Sainte-Félicité

Photo : Courtoisie.

Les citoyens et élus de Sainte-Félicité dans L’Islet ont décidé d’agir lorsqu’ils ont su que la Commission scolaire de la Côte-du-Sud mettrait l’école primaire « en transition » l’an prochain, s’il n’y avait pas un plus grand nombre d’élèves inscrits en première année au mois de mars 2020. Si la situation ne change pas, l’école pourrait fermer ses portes dans un horizon de deux ans.

Ce constat a sonné l’alarme chez les près de 400 résidents de Sainte-Félicité et les élus.

« Comme on dit, ç’a réveillé un peu les gens. À partir de là, un comité de survie a été formé pour mettre en œuvre toutes sortes de possibilités pour garder notre école le plus longtemps possible ouverte », a dit Alphé Saint-Pierre, maire de Sainte-Félicité.

17 élèves sont inscrits actuellement et il en faudrait au moins un de plus en première année l’an prochain pour éviter la période de transition. Pour attirer rapidement des jeunes familles, la municipalité s’est engagée à offrir un montant de 100 $ par enfant inscrit à l’école.

Pour l’instant, la municipalité n’a pas encore décidé la façon par laquelle elle procéderait pour offrir ce soutien financier.  C’est possible que ce soit en réduisant les coûts pour « Les frimousses » qui représentent la surveillance offerte aux élèves le midi et qui est une initiative déjà soutenue financièrement par la municipalité.

Sainte-Félicité offrira aussi sa salle municipale pour un service de garde le matin et le soir, dans le cas où l’absence d’un tel service représenterait un frein pour l’inscription de nouveaux élèves.

Par ailleurs, le conseil municipal veut aussi réfléchir à plus long terme le développement du milieu de vie situé à moins de 15 minutes de Saint-Pamphile. Le village n’a pas de Caisse Desjardins ni de station-service, mais a accès à un restaurant, une quincaillerie avec un comptoir de Postes Canada et un garage.

« Les mesures mises en œuvre actuellement répondent à des enjeux à court terme, mais nous souhaitons planifier à plus long terme le développement de notre milieu de vie afin qu’il devienne attractif auprès des jeunes », a ajouté le maire.

Un événement de consultation publique sera organisé le 1er novembre sous la formule de 5 à 7.