École Sacré-Cœur : une classe de 4e année remet 1000 $ à une fondation pour diabétique

Les élèves de 4e année de la classe de Martine Thériault, à l’école Sacré-Cœur de La Pocatière, ont vendu pour 3000 $ de leurs « Petits pots du bonheur » en avril dernier. Ce projet entrepreneurial visait à remettre une partie de l’argent amassée à la fondation Les Diabétiques-Amis du K.R.T.B, dans le but de soutenir un de leur confrère de classe.

C’est en avril qu’a débuté le projet des « Petits pots du bonheur » au sein de la classe de Martine Thériault. Ce projet entrepreneurial ambitieux a nécessité la participation des 26 élèves de la classe, mais également l’aide du service de garde, de parents et d’enseignantes à la retraite. Il visait à concevoir une dizaine de pots différents, allant de pensées positives en passant par des plants de fines herbes, des sels de bain et des préparations à biscuits. Au total, 610 pots ont été vendus en un mois par les élèves au sein de l’école et de leurs proches.

« Comme enseignante, il s’agissait de mon premier projet entrepreneurial. Les élèves et moi, on ne s’attendait pas à autant de succès », de confier Martine Thériault.

Fondation

C’est une somme de 3000 $ que les élèves ont amassés par la vente des pots. De ce montant, 1000 $ a été remis à la fondation Les Diabétiques-Amis du K.R.T.B, en guise d’appui à Adam Pelletier, un des élèves de la classe qui souffre de diabète. « C’est une façon pour nous de soutenir Adam, donc on a demandé à sa mère, Francine Saindon, de nous aiguiller sur la fondation à qui on pouvait remettre les sous », d’expliquer Mme Thériault.

De son côté, le président de la fondation, M. Noël Thériault, s’est dit très heureux de ce don. « Depuis six mois, c’est le quatrième don ou legs financier significatif que nous avons. Je suis président depuis dix ans et je peux dire que nous avons rarement vu cela », mentionnait-il.

Ce don fait par des enfants est d’autant plus significatif qu’au Kamouraska, selon M. Thériault, on enregistrait récemment une augmentation de 6,9 % de cas de diabètes chez les jeunes.

Le reste des profits des ventes ont permis d’assumer les coûts de production des pots et l’achat de livres pour la classe.