Les premières activités d’autocueillette qui permettront de découvrir la tradition horticole fruitière de la Côte-du-Sud et l’histoire du site de l’ancienne Ferme expérimentale fédérale auront lieu dès le 16 septembre.
Ruralys en est à sa seconde année d’exploitation du verger. Sa mission d’en faire une activité agrotouristique unique progresse. Dès le 16 septembre, les activités d’autocueillette débuteront, ainsi que les différents parcours d’interprétation. D’ici le début des activités, un pavillon d’accueil sera même construit.
« C’est un créneau unique, car il n’y en a pas beaucoup dans la région, et aussi le fait que nous aurons pas moins de 27 variétés de pommes », dit Geneviève Chagnon, chargée de projet pour le Verger patrimonial de la Côte-du-Sud.
Pour célébrer le tout, une Fête au Verger aura aussi lieu le 23 septembre. Ceci permettra de présenter le verger et de clore de belle façon la campagne de financement « Ceci n’est pas un fruit : c’est un legs! »
Ce printemps, beaucoup de travail a été effectué, plus de 1275 arbres ont d’ailleurs été greffés, soit pour la vente, la pépinière ou le remplacement d’arbres.
Mentionnons également que la vente d’arbres fruitiers, une tradition depuis 2004, est de retour et bat son plein. On y vend des pruniers, poiriers et pommiers de variétés ancestrales.
Vers le bio
Autre nouvelle intéressante concernant le verger qui pourrait prendre le chemin du biologique. Un plan de travail est en cours, mais on affirme avoir tous les outils nécessaires pour faire un écosystème complet. Ainsi, les moutons du CEPOQ pourront continuer de tondre le gazon, mais pourront aussi jouer un rôle en matière de luttes aux insectes, notamment.
Le verger est situé sur les terres du Centre de développement bioalimentaire du Québec (CDBQ) à Sainte-Anne-de-la-Pocatière.