Engouement dans les écocentres du Kamouraska

Écocentre de La Pocatière. Photo : Maxime Paradis.

Les écocentres du Kamouraska ont littéralement été pris d’assaut lors de leur ouverture, le 16 mai dernier. Près de 700 personnes ont été accueillies dans les trois installations kamouraskoises selon Co-éco, gestionnaire des sites.

686 personnes au total, dont près de 300 à La Pocatière seulement. Visiblement, les écocitoyens du Kamouraska avaient hâte que les écocentres du territoire ouvrent leurs portes, ceux-ci étant demeurés fermés un mois de plus qu’à l’habitude en raison de la COVID-19.

« Le confinement a amené les gens à faire beaucoup de ménage chez eux. Et il faut dire que l’automne dernier a été particulièrement venteux au Kamouraska, donc plusieurs personnes avaient beaucoup de branches à se départir », explique Solange Morneau, directrice générale par intérim chez Co-éco.

L’achalandage a été tel que lors de la deuxième fin de semaine d’opération, alors que Co-éco s’attendait à une baisse de la fréquentation, l’heure de la fermeture était attendue de pied ferme par le personnel. Les conteneurs étaient tellement pleins qu’il était de plus en plus difficile d’y entasser des matières, indique Solange Morneau.

« À Rivière-du-Loup, il a fallu fermer plus tôt à cause de ça. Au Kamouraska, c’était limite. Il faut dire qu’on ne dispose pas d’équipements spéciaux pour compacter les matières, tout est à fait par des humains. Un moment donné, on 2finit par atteindre la capacité maximale du conteneur », mentionne-t-elle.

Civisme

Malgré cet achalandage plus important qu’à l’habitude et l’application de directives restrictives en raison de la COVID-19, Solange Morneau souligne que les usagers des écocentres ont collaboré avec beaucoup de civisme. Aucun incident malheureux n’a été relevé, bien que l’attente pouvait parfois aller de 30 à 45 minutes.

« Les gens ont compris qu’ils devaient décharger toutes leurs matières par eux-mêmes et il faut dire qu’ils sont de mieux en mieux renseignés sur ce qu’on accepte et ce qu’on refuse. Il y a toujours des frais liés à certains articles, mais cette année nous avons doté nos écocentres de terminaux pour cartes de crédit ou de débit, sauf Saint-Alexandre où c’est le cas seulement le jeudi », conclut la directrice générale.