Engouement pour le vélo de montagne au Kamouraska

LA POCATIÈRE – Stéphane Rousseau travaille à développer la culture du vélo de montagne dans la région. Devant l’engouement grandissant des jeunes et des adultes pour ce sport, il rêve du jour où le Kamouraska pourra se positionner comme la prochaine destination en cyclisme de montagne au Québec.

Entraîneur et fondateur du club Vélo de Montagne Kamouraska, affilié à Sport Olympe, Stéphane Rousseau a débuté les activités de son organisation en 2015, en collaboration avec la Ville de La Pocatière. « J’avais 11 enfants et six adultes inscrits l’an passé », d’indiquer le père de famille de trois enfants.

30 sorties ont été organisées par le club en 2015, principalement au Boisé Beaupré de La Pocatière. « On se réunissait deux fois semaine et je montrais de nouvelles habiletés », racontait-il. Deux sorties à Rivière-du-Loup, une autre dans la Vallée du Bras-du-Nord à Saint-Raymond-de-Portneuf et la participation d’un des jeunes à la Coupe Northwave Québec-Chaudière-Appalaches tenue au Mont-Saint-Anne, sont venus conclure cette première saison d’activités.

Engouement grandissant

Actuellement en recrutement, Stéphane Rousseau croit que l’engouement pour le vélo de montagne est grandissant dans la région. « J’ai déjà une bonne collaboration de la Ville qui permet d’utiliser ses sentiers, l’école primaire m’a invité pour des ateliers et l’École polyvalente a développé une concentration vélo de Montagne l’automne passé. »

Avec déjà quelques inscriptions confirmées pour la saison 2016, Stéphane Rousseau est confiant d’atteindre une dizaine d’inscriptions dans ses trois groupes, bibitte (7 à 10 ans), développement (10 à 18 ans) et récréatif (18 ans et +).

Positionner le Kamouraska

Passionné, Stéphane Rousseau ne cache pas ses ambitions : positionner le Kamouraska comme une nouvelle destination où pratiquer le vélo de montagne au Québec. « Moi, je vais dans la Vallée du Bras-du-Nord pour mes sorties, mais ça pourrait devenir un attrait touristique intéressant ici. Il n’y a rien entre Lévis et Rivière-du-Loup », précisait-il.

À moyen terme, il envisage, de concert avec la Ville, d’ajouter de nouveaux sentiers au Boisé Beaupré. « J’aimerais réunir les intervenants du milieu pour développer un sentier « single track » (NDLR : chemin très étroit pour un seul cycliste) et peut-être le projet d’un « pump track » (NDLR : boucle cyclable avec des bosses artificielles où le cycliste avance par transfert de son centre de gravité vers l’avant ou l’arrière). » Il croit même que la Station plein air à Saint-Pacôme pourrait devenir un lieu intéressant pour la pratique du sport. À long terme, il caresse le rêve d’un volet compétitif et d’une course régionale pour jeunes adultes.