L’Entraide au masculin Côte-Sud a rendu un bel hommage à l’un de ses administrateurs en donnant son nom à son siège social. Le Centre Yvon Mercier a été inauguré mardi dernier à L’Islet en présence de la ministre de la Justice et procureure générale du Québec, madame Stéphanie Vallée.
Maintenant à la retraite, monsieur Mercier a été juge associé de la Cour du Québec. Il a occupé plusieurs autres fonctions au sein de la magistrature. En 1971, à titre d’avocat criminaliste à Montmagny, il a assisté l’avocat Raymond Daoust dans la défense du célèbre Jacques Mesrine et de sa conjointe, Évelyne Le Bouthilier.
Les personnalités politiques et juridiques qui se sont succédé au micro lors de l’inauguration ont souligné la rigueur et l’efficacité du juge Mercier quand venait le temps de trancher un litige. « Il fallait être préparé et arriver à l’heure », a lancé l’avocat Jean Caron.
Justice et engagement
La ministre Vallée a souligné la volonté qui animait le juge Mercier de rendre la justice accessible dans les communautés rurales. Le député de Côte-du-Sud, Norbert Morin, a fait ressortir l’engagement social de son ami Yvon Mercier.
L’ancien juge Mercier a présidé de nombreuses causes et siégé sur plusieurs conseils d’administration, dont celui de la Fondation de l’Hôtel-Dieu de Montmagny et celui de l’Entraide au masculin, un centre d’aide et de services spécialisés pour les hommes. Le président de l’Entraide, l’abbé Odilon Hudon, a souligné la sagesse et l’ouverture de monsieur Mercier aux nouvelles idées.
Centre de thérapie
Après le dévoilement de la plaque identifiant l’édifice à son nom, monsieur Mercier a dit accepter cet honneur avec humilité. Il a souhaité la réalisation du projet de doter l’Entraide au masculin d’un premier centre d’hébergement et de thérapie intensive au Québec pour les hommes condamnés pour un acte de violence conjugale ou sociale.
Le directeur général de l’Entraide au masculin, monsieur Richard Pierre, a expliqué aux médias que le centre serait situé dans les locaux de l’ancien presbytère de Saint-Eugène (maintenant L’Islet), où l’organisme a pignon sur rue.
