Le nombre d’immigrants est légèrement à la hausse au Kamouraska, soit un peu plus d’étudiants, de travailleurs agricoles et de travailleurs dans les usines de la région. Parallèlement, depuis 2017, des efforts soutenus sont mis de l’avant pour sensibiliser les organisations et les entreprises à la réalité des immigrants lors de leur arrivée.
On compte environ 500 immigrants au Kamouraska, selon les récentes estimations de l’agente de mobilisation à l’immigration à la MRC de Kamouraska Julie-Christine Helas. De ce nombre, un peu plus de 200 sont des résidents permanents et les autres sont récemment arrivés ou étudient dans notre coin de pays.
Pour bien les accueillir, le Programme Mobilisation-Diversité se poursuit et vient d’obtenir des aides financières du ministère de l’Immigration et de la MRC de Kamouraska.
Le plan d’action du programme s’articule autour de cinq thématiques : attirer des personnes immigrantes, former les employeurs, les organismes et les citoyens à l’interculturalité, concerter les acteurs du territoire, sensibiliser la population à l’apport de l’immigration et valoriser les différentes cultures présentes au Kamouraska.
« C’est toute la préparation du milieu, du territoire, informer, outiller les organismes, les municipalités. Informer et sensibiliser beaucoup la population sur la réalité de l’immigration. C’est de pouvoir outiller les employeurs qui sont des facteurs d’attraction importants », résume Julie-Chrisitne Helas.
Des formations ont été données toute l’année, que ce soit auprès des entreprises, des organismes communautaires ou en employabilité, bref pour quiconque aura à répondre ou à épauler un immigrant dans ses démarches. On leur en dit plus sur leurs besoins et sur les différentes étapes qui les attendent.
« On leur dit par exemple qu’il ne faut pas se surprendre si à un moment, la personne immigrante se plaint que l’hiver est long, si elle est très négative dans sa façon de voir les choses. Elle est en plein choc culturel. On peut le désamorcer assez facilement et il y a plein de petits gestes qui ont été évoqués à ce moment-là », ajoute Mme Helas.