Un envoi postal pour sensibiliser les Pocatois au sort des chauves-souris

Des étudiants de troisième année en Techniques de bioécologie au Cégep de La Pocatière ont choisi de prendre les grands moyens pour sensibiliser les Pocatois au sort des chauves-souris et du Martinet ramoneur. Envoyé récemment dans les foyers de La Pocatière, un feuillet suggère des pistes de solutions pour aider ce mammifère et cet oiseau aujourd’hui menacés par l’homme.

C’est dans le cadre d’un travail de session lié à deux cours de leur programme que David Fortin, Justin Ouellette et Érik Plante ont réalisé ce feuillet informatif. Selon leur enseignant, M. Guillaume Dufour, l’objectif que poursuivaient ses étudiants dans le cadre de ce projet était de vulgariser de l’information scientifique sur les chauves-souris auprès d’un public que chaque groupe d’étudiants devait déterminer.

David, Justin et Érik ont choisi de cibler toute la population pocatoise via un envoi postal. Toutefois, ils ont fait plus que s’attarder seulement au sort des chauves-souris. « Lorsqu’on a approché la Ville pour être partenaire avec nous dans le projet, elle nous a demandé si on pouvait ajouter un volet sur le Martinet ramoneur. Ça nous a permis de faire d’une pierre deux coups », d’expliquer Justin.

Espèces menacées

À l’intérieur de leur feuillet, les trois étudiants expliquent les principales problématiques que rencontrent les chauves-souris et le martinet ramoneur, aujourd’hui principalement menacés par les activités humaines. Ils offrent également des pistes de solutions pour faciliter leur épanouissement dans l’environnement. « Le but n’est pas d’être moralisateur, mais de sensibiliser les gens à l’impact qu’ils peuvent avoir sur ces espèces animales », d’ajouter David.

Le feuillet, imprimé à 2300 exemplaires, a été envoyé au début de la semaine dernière dans les foyers de La Pocatière. L’impression et la distribution ont été rendues possibles grâce à la participation financière de l’AGEECLP (association étudiante du Cégep), le Syndicat des enseignants du Cégep et la Ville de La Pocatière. « C’est un travail de session qui nous a permis de mener un projet de A à Z, de la collecte d’informations à la rédaction, en passant par le montage et la recherche de financements pour la distribution et l’impression. C’était fort enrichissant », de conclure Justin.