Voici 5 points qui, selon moi, permettent de différencier un vrai chasseur d’un autre qui ne mérite pas ce titre.
1e point : l’arme de chasse
Que l’on chasse à l’arc, à l’arbalète, au fusil, à la carabine ou à l’arme à chargement par la bouche, c’est la responsabilité du chasseur de s’assurer que son arme fonctionne bien avant de partir chasser. De plus, il est essentiel d’avoir pratiqué suffisamment et atteint une certaine précision avant de décider de tirer sur un gibier car aucun animal ne mérite d’être blessé par négligence. Dans la même veine, il est aussi primordial de connaître les limites de notre arme.
2e point : le respect du gibier dans sa décision de tir
En aucun temps, un vrai chasseur ne devrait tenter un tir s’il a un doute que sa flèche ou sa balle risque de ne pas toucher le gibier mortellement. Un vrai chasseur sait analyser intelligemment ces situations tandis qu’un faux chasseur se moquera éperdument de blesser un ou plusieurs grands gibiers dans une même saison puisque son objectif est simplement et maladivement la récolte d’un gibier à n’importe quel prix.
3e point : respect des règlements
Rapporter une venaison à la maison est toujours fort méritoire mais lorsque cela a été fait dans l’illégalité, il n’y a pas de quoi fêter. Chasser implique systématiquement le respect des règles sinon nous sommes loin d’être de vrais chasseurs. En fait, nous devenons des voleurs de la grande faune. Ce grand mâle chevreuil qui arrive aux pommes 15 minutes après l’heure légale, il serait facile de le récolter avec un télescope assez performant pour voir en pleine obscurité mais le jeu en vaut-il vraiment la chandelle? Si on est un vrai chasseur, la réponse est bien sûr… non!
4e point : la notion d’équipe
Beaucoup de chasseurs chassent en groupe l’orignal ou le chevreuil. Alors que le vrai chasseur se fera un plaisir de partager ses observations effectuées sur le territoire de chasse, le faux chasseur tentera par tous les moyens de soutirer le maximum d’informations de ses partenaires sans lui-même, divulguer aucune information pertinente, préférant les garder pour lui. Lorsqu’on a le malheur d’avoir un tel faux chasseur dans son groupe, il est primordial de s’en débarrasser ou de le mettre au pas rapidement.
5e point : le retraçage d’un gibier
On reconnait aussi un vrai chasseur dans sa volonté de fer de retrouver son gibier après le tir. Je ne dis pas qu’un chasseur qui ne retrouve pas son gibier n’est pas un vrai chasseur. Mais un chasseur qui, après quelques minutes de recherche, décide de baisser les bras, ne mérite pas le titre de vrai chasseur surtout qu’aujourd’hui on peut facilement faire affaire avec un conducteur de chien de sang.
Conclusion
J’aurais pu apporter plusieurs autres points comme ceux énumérés dans ce texte mais je crois que c’est suffisant pour que chacun de nous fasse un examen de conscience car malheureusement ce faux chasseur peut facilement sommeiller en nous et c’est de notre responsabilité de le tenir à l’écart. Aucune raison et aucune quête de trophée ne sont pas assez importantes pour agir incorrectement envers le gibier convoité, envers nos partenaires de chasse ou même envers la loi. Alors, êtes-vous un vrai chasseur ?