Le mardi 9 avril dernier, la MRC de Kamouraska était l’hôte de deux rencontres d’information organisées par le Comité relève agricole issu de la Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent (TCBBSL). Cette journée mettait fin à la tournée régionale entreprise par le comité depuis le mois de janvier dernier.
Ce sont 30 intervenants du secteur bioalimentaire qui ont participé à la rencontre d’information qui avait lieu en avant-midi et 20 producteurs du Kamouraska qui étaient présents en après-midi. L’objectif de la journée était tout d’abord d’en connaître davantage sur la démarche qui a pour but de promouvoir le transfert non apparenté de terres et d’outiller le producteur en réflexion ou en processus. Pour ce faire, un microsite « Transférer sa ferme », mis en place par la TCBBSL, et un numéro de téléphone sans frais 1 833 MA-FERME (1 833 623-3763) sont à la disposition du producteur cédant.
Ce fut aussi l’occasion de présenter L’ARTERRE, un nouveau service d’accompagnement et de jumelage entre aspirants-relève et propriétaires agricoles cédants au Québec auquel les huit MRC du Bas-Saint-Laurent ont adhéré. Les agents de maillage du Bas-Saint-Laurent travaillent en étroite collaboration avec les conseillères en transfert au CRÉA et avec plusieurs autres intervenants, notamment en établissement d’entreprises bioalimentaires.
M. Rosaire Ouellet, maire de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et maire délégué à l’agriculture et au bioalimentaire du Kamouraska, a mentionné que l’enjeu de la relève est bien présent sur le territoire comme partout ailleurs au Québec. La relève agricole et l’occupation dynamique du territoire agricole sont au cœur du plan de développement de la zone agricole de la MRC de Kamouraska. Le processus de transfert non apparenté est l’une des solutions à la poursuite du dynamisme agricole. « Le cédant doit prendre le temps de réfléchir à son transfert, de s’outiller pour le faire et tranquillement faire place à la continuité. De son côté, la relève doit prendre le temps d’avancer dans cette démarche, d’acquérir de l’expérience et faire preuve de patience », de conclure M. Ouellet.