Un ex-maire libéral appuie la candidate de la CAQ

La candidate de la Coalition Avenir Québec donnait le coup d’envoi à sa campagne électorale vendredi à Saint-Jean-Port-Joli. Elle était accompagnée pour l’occasion de personnalités très connues dans le comté, dont l’ancien maire de Montmagny, M. Jean-Guy Desrosiers et anciennement ouvertement libéral, et le garagiste de La Pocatière et ardent défendeur pour le maintien des soins de santé au Kamouraska, M. Sylvain Lemieux.

Plusieurs autres personnalités provenant des quatre coins de la Côte-du-Sud étaient sur place pour appuyer la candidate caquiste. Parmi eux, mentionnons M. Philippe Carrières, courtier et agent d’assurances Sunlife de La Pocatière, et M. Pierre Roy, ancien directeur général du CLD de L’Islet. Toutefois, ce sont les appuis de Jean-Guy Desrosiers et de Sylvain Lemieux qui ont retenu l’attention.

Dans le cas de M. Desrosiers, fidèle supporter du député libéral Norbert Morin lors des précédentes élections provinciales, son appui à Marie-Ève Proulx n’est pas un appui par défaut à la seule candidature provenant de l’ouest de la circonscription. « Je respecte beaucoup Norbert Morin et tout le travail que nous avons faits ensemble ces dernières années, mais depuis quatre ans, le gouvernement libéral a déçu énormément les municipalités en région par les coupures qu’ils nous ont fait subir et la centralisation à outrance qui a été réalisée à notre détriment », expliquait-il.

De son côté, M. Lemieux, qui désirait se présenter à titre de candidat indépendant durant cette élection, dit s’être rallié aux arguments de la CAQ après avoir pris la peine d’écouter ce que les différentes formations politiques avaient à proposer pour corriger les impacts de la réforme exercée par le ministre Gaétan Barrette dans le réseau de la santé. « Je crois que leurs propositions sont les meilleures à ce chapitre et me présenter à titre de candidat indépendant n’aurait que divisé les votes », croit-il.

Marie-Ève Proulx, qui s’est gardée de dévoiler sa plateforme politique pour le comté pour le moment, s’est dite très heureuse de ces appuis. « On a parlé avec beaucoup de gens. Ceux qui sont présents aujourd’hui ont accepté de se joindre à la campagne parce qu’on avait les idées pour les convaincre. Quand on parle avec notre cœur, quand on est passionné de ce qu’on fait, les gens n’hésitent pas à embarquer. On a la preuve aujourd’hui », a-t-elle déclaré.