En mission commerciale en France du 30 mars au 6 avril dernier, l’artiste originaire de Saint-Pascal Marie-Chloé Duval est de retour au Québec avec un carnet rempli de contacts et de potentiels projets d’expositions à Paris.
Celle qui vit déjà de son art depuis un moment se sentait déjà privilégiée d’avoir été sélectionnée par le Réseau M pour faire partie de cette mission. « J’étais la seule artiste sur 13 participants et la première, je crois, depuis sept ans, à faire partie d’une mission pareille », mentionne-t-elle.
Là-bas, Marie-Chloé a présenté une conférence sur l’art et son parcours au Club Rotary de Nanterre. Elle a également procédé à la vente d’une de ses œuvres à un collectionneur parisien. Une rencontre et une présentation de son travail à Line Beauchamp et aux délégués commerciaux et culturels de la Délégation générale du Québec à Paris étaient aussi à l’horaire. Sans parler des nombreux contacts développés avec des artistes français et des galeries basées à Paris et Nice.
« J’étais la seule artiste sur 13 participants et la première, je crois, depuis sept ans, à faire partie d’une mission pareille. » – Marie-Chloé Duval
Possibilités d’expositions
Parmi les autres retombées positives de son séjour, mentionnons des rencontres et des pourparlers avec Hong Lee curators pour une exposition au printemps 2020, ainsi qu’avec la galerie Sonia Monti. Enfin, plus près dans le temps, une autre exposition pourrait conduire de nouveau Marie-Chloé Duval dans la Ville lumière en décembre 2019. « Il reste encore quelques détails à régler, mais tout est sur la table. Il y a de fortes chances que ça se concrétise. Je suis consciente que cette première exposition pourrait créer un tournant majeur dans ma carrière, mais j’avance avec prudence, même si intérieurement je “capote” », de s’exclamer l’artiste.
Heureuse du dénouement de cette mission commerciale, Marie-Chloé Duval avoue avoir trouvé l’expérience fort enrichissante. Au-delà des contacts et des rencontres réalisées en France, elle mentionne que tout le mentorat dont elle a bénéficié via le Réseau M lui permet d’envisager l’évolution de sa carrière d’artiste différemment aujourd’hui. « Je me disais que c’était énorme de penser à la France comme prochain marché, mais on m’a bien fait comprendre que si j’orientais mes décisions entrepreneuriales en ce sens, ce n’était pas impossible. »
Elle espère désormais que la confiance et la crédibilité acquises dans le cadre de cette mission lui permettent de concrétiser ce « pas de géant » qui semble se dessiner à l’horizon pour sa carrière d’artiste.