Expositions estivales au Centre d’art de Kamouraska

Extrait de l'œuvre audiovisuelle Un jour il y aura coïncidence entre la réalité et son double imaginaire, de Christian Lapointe, qui fait partie de l'exposition Les roses imaginaires.

Une coproduction multimédia et deux expositions multidisciplinaires s’installent tout l’été au Centre d’art de Kamouraska. Les festivités entourant le lancement de cette programmation estivale se tiendront le vendredi 14 juin à compter de 17 h.

Le centre d’exposition et son espace librairie et boutique seront ensuite ouverts du 15 juin au 2 septembre, tous les jours de 10 h à 18 h, et l’entrée est gratuite. Pour commémorer le 350e anniversaire de la fondation de la Seigneurie de Kamouraska, cette création revisite le célèbre roman Kamouraska d’Anne Hébert.

Coordonnée par l’équipe du Centre d’art, dont la codirectrice Véronique Drouin signe l’adaptation du roman, cette exposition a été conçue en collaboration avec la compagnie de théâtre Carte blanche, le centre sherbrookois spécialisé en technologies numériques Sporobole, le directeur artistique et metteur en scène Christian Lapointe, la comédienne Ève Landry, et l’artiste sonore Antoine Létourneau-Berger.

La pièce maîtresse de cette exposition est une œuvre audiovisuelle qui utilise la technologie de l’hypertrucage (deep fake), une technique de synthèse multimédia reposant sur l’intelligence artificielle.

Expositions

Cette année, deux expositions originales seront présentées. D’abord, Anthologie de la marche – la suite de Geneviève Baril (Champlain), une exposition immersive, mouvante et multisensorielle qui éveille la mémoire olfactive, et appelle à la lenteur et à l’observation dans un jardin intérieur suspendu. Le public sera invité à contribuer à cette installation constituée de grands cadres blancs, de végétaux et de fleurs sauvages cueillis au gré de déambulations sur le territoire.

Puis, Autre/Fois est un corpus inédit de Patrick Bérubé (Montréal), une recherche expérimentale sur les moulins et l’agriculture au Kamouraska. Cette exposition propose des œuvres utilisant divers médiums, notamment une meule géante d’une dizaine de pieds de diamètre, sur laquelle l’artiste sculpte ses inspirations. Patrick travaille entre autres avec des matériaux en mycélium, conçus avec la structure racinaire des champignons.

Détails de l’installation de Geneviève Baril. Photo : Félix Michaud
Détails du mycélium utilisé dans l’exposition de Patrick Bérubé. Photo : Patrick Bérubé

Source : Centre d’art de Kamouraska