Dans le cadre de la Grande semaine des tout-petits, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent, COSMOSS et l’Observatoire des tout-petits ont rendu public un premier portrait des 0 à 5 ans au Bas-Saint-Laurent.
Ce dernier démontre que les familles se portent mieux dans la région, alors que les parents se sentent en confiance dans leur rôle, que le nombre d’enfants vivant dans une famille à faible revenu a diminué et que les mères sont davantage scolarisées. Les conditions de vie des tout-petits bas-laurentiens se sont ainsi améliorées, mais certains indicateurs demeurent préoccupants.
En 2015, 810 enfants de 0 à 5 ans vivaient dans une famille à faible revenu, ce qui représente environ 1 000 enfants de moins qu’en 1997. Le niveau de scolarité des mères de nouveau-nés s’est également amélioré. La proportion de celles ne détenant pas de diplômes d’études secondaires a diminué passant de 15 % en 2000 à 8,3 % en 2017. Quant au nombre d’enfants de maternelle vulnérables dans au moins un domaine de leur développement, la situation est demeurée stable depuis 2012. Mentionnons également que 95 % des parents sondés au Bas-Saint-Laurent considéraient avoir les habiletés nécessaires pour être un bon parent.
« Forts de ce premier portrait, nous souhaitons conscientiser la communauté aux enjeux que vivent nos tout-petits au Bas-Saint-Laurent. Les enfants sont la responsabilité de tous et ensemble nous devons veiller sur leur avenir. », déclare Anne Duret, directrice du programme jeunesse et de la protection de la jeunesse au CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Un défi important demeure sur le plan du tabagisme, 10 % des mères du Bas-Saint-Laurent fumant la cigarette en 2017-2018, et ce, selon les rapports des infirmières des centres accoucheurs. Représentant un enjeu de santé important, le tabagisme chez les femmes enceintes augmente le risque d’un accouchement prématuré et d’un retard de croissance. « Il demeure un travail essentiel de prévention et de promotion des saines habitudes de vie, notamment en ce qui a trait au tabagisme. Toutefois, ce portrait de nos tout-petits nous permet de constater le fruit de nos efforts des dernières années, l’importance d’une communauté sensibilisée et, surtout, en action pour améliorer le bien-être des familles au Bas-Saint-Laurent. », de dire Dr Sylvain Leduc, directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent.
Problématique de plus en plus décriée par les parents, le stress est bien réel, alors que 46 % d’entre eux soulignent avoir toujours l’impression de devoir courir toute la journée. Le soutien de l’entourage est toutefois présent alors que 67 % des parents sondés en 2015 disaient pouvoir compter sur au moins deux sources de soutien dans leur entourage, tandis que 13 % indiquaient ne bénéficier d’aucune aide.